Page 18 - Dossier_Production_Série_Givry
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GUERGUE
And you my dear Titi ? I live here
as you do, so if I’m a suspect, you
are aussi.
Il regarde PAULETTE d’un air interrogateur.
GUERGUE (CONT’D)
Aussi ?
PAULETTE acquiesce d’un signe de tête.
Le mec retourne carrément la situation ! Et en plus, il m’a volé mon costume de
Sherlock. Et les autres qui le soutiennent... Ils me demandent où j’étais toutes les fois où
j’ai disparu, c’est à dire souvent... Ben j’étais dans ma salle secrète ! Mais bon, comme
c’est moi qui pose les questions, ils ne vont pas s’en sortir comme ça ! J’élude et on
passe aux autres.
Paulette ne se rappelle plus vraiment, mais comme elle fait souvent de la merde en
soirée et qu’elle oublie à chaque fois, elle a prévu des cartes d’excuse « Je suis pardon »
qu’elle distribue à tout le monde, alors ça va. Bon, en vrai elle était complètement
bourrée, a arraché le mégaphone de Bobo pour nous chanter la pire interprétation de
« Bohemian Rhapsody », et elle a fini dans le seau à vomi de Francis...
Bref, c’est pas elle quoi !
Et Polo, ben il était avec Paulette, à attendre dans la rue le nain que
Pierro était censé commander, mais qui n’est jamais arrivé... Ou bien ils ne l’ont pas
vu, puisque... Enfin... Ben c’est évident quoi : ils l’ont raté car ils regardaient trop
haut ! Bon, je précise, les nains c’est le délire de Polo et Pierro, moi je ne cautionne pas
du tout cet humour de merde. D’ailleurs, on dit « personnes de petite taille » ! Du coup
Polo et Paulette étaient ensemble mais n’ont pas le même alibi... Ok, donc c’est personne
quoi ! Je lâche l’affaire pour l’instant, mais le prochain qui fait une soirée chez lui...
JE VAIS METTRE CHER À SON APPART !!!
On dirait pas comme ça, mais ces allers retours entre l’interrogatoire et les flash
backs de la soirée constituent en fait la majeure partie de l’épisode, et même si
à l’écrit, c’est pas vraiment flagrant, je vous assure, j’ai fait le minutage.
Je me retrouve, quelques jours plus tard à dîner chez moi avec mes parents, et
au moment d’allumer la lumière, mon père se rend compte qu’il y a un pénis géant qui
forme une ombre sur le plafond.
On découvre alors un ultime flash back de la soirée ; Polo et Bobo, complètement
torchés, mais visiblement, ça ne leur a pas fait perdre une once de créativité. Polo est
en train de fixer un papier en forme de pénis sur une lampe, Bobo éteint et allume la
lumière : ça marche, ils ont créé le premier Bite-Signal !
On se retrouve dans la rue pour un petit épilogue : Ramzy essaye de voler le sac
d’une vieille (toujours les mêmes !). Mais ils sont interrompus par une forme indistincte