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La gratitude | 91 pleurnicherie est pire que tout.” D. nous montre alors les c’était comme si D. disait : ”Il faut leur enseigner que cette l’homme continue à pleurer ? Des pleurs vains ? Alors d’esclavage – après toutes ces années de délivrances, d’endroits malpropres, de l’égout,

2. La foi Lorsque je l’interrogeai sur la raison du changement, elle c’est complètement faux, car la vie conjugale nécessite une
Après que la femme ait remercié pour tout le bien qu’elle me répondit que rien n’avait pratiquement changé chez elle, instruction claire et détaillée.
a commencé à voir en oubliant ses problèmes, elle arrive sinon que dernièrement elle avait à nouveau étudié le Jardin
à la deuxième étape : prendre ce point noir, le malheur qui de la foi, et que cette fois les choses étaient devenues plus
motiva sa prière et commencer à le considérer avec la foi ; claires. Elle avait intériorisé l’idée que tout est réellement
en cherchant la quiétude qu’HaChem lui donne à travers sa dirigé vers le bien, et qu’il était nécessaire de remercier pour
détresse, comme notre saint maître écrit sur le verset (Psaumes les souffrances. Voici ce qu’elle fait : chaque jour elle prie
4:2) : ”Dans la détresse Tu m’a mis au large” – il suffit que dans l’isolement en débutant par le remerciement ; en disant
l’homme médite pour y trouver un répit, car HaChem lui merci pour ces années où son mari la tourmentait ; merci
tend une perche de secours au milieu de sa détresse. Ainsi il pour l’absence d’entente conjugale ; merci pour ce mari,
se renforcera pour croire au bien que la détresse recèle ; et pour son mépris et son humiliation ; merci pour les nombreux
comme tout provient d’HaChem béni soit-Il, tout est dirigé bienfaits que son mari accomplit vraiment pour elle ; merci
vers le bien ; toute affliction cache une grande délivrance, pour tout le bien. Puis elle demande pardon de s’être plainte
comme il est dit (Jérémie 30:7) : ”C’est le temps de détresse jusqu’à ce jour en pensant que ce n’était pas bien, car elle
pour Yaacov mais il en sortira triomphant” – c’est-à-dire avait négligé le remerciement et la reconnaissance.
que de la détresse elle-même sortira un grand salut. A la suite du remerciement, elle se repent aussi sur son

La femme considérera donc la détresse avec foi, selon ce passé, car ”Il n’existe pas de douleur sans faute”, et pourquoi
qui est écrit dans le livre Jardin de la foi, car il est certain souffrirait-t-elle avec son mari, sinon pour certaines fautes
que si HaChem l’éprouve, c’est pour son bien : HaChem qu’elle a commises ? Elle se repent ainsi sur son enfance et
l’oriente vers sa finalité et sa mission. HaChem veut lui son adolescence et sur beaucoup de choses qui se révèlent
offrir un présent, lui enseigner un nouveau concept, la à elle durant ses isolements (hitbodedout). Elle constate de
rapprocher de Lui, car il n’y a pas de mal dans le monde. ses propres yeux comment elle se rapproche davantage
Si elle considère correctement son épreuve, elle prendra d’HaChem béni soit-Il, et elle en éprouve une joie et un
conscience que tout compte fait, HaChem l’élève au niveau bonheur indescriptibles.
qui lui est destiné, comme il est écrit dans le livre précité et Elle est tellement heureuse et croit tellement que tout est
dans le Jardin de la sagesse. Par conséquent, chacune doit dirigé vers le bien, qu’il ne lui importe plus que son mari
étudier sérieusement les livres Jardin de la foi et Jardin de la méprise, car en son for intérieur elle remercie et prie
la sagesse, qui présentent une perspective adéquate sur la HaChem. C’est un miracle sans pareil, qu’une femme
vie et encouragent à remercier pour tous les problèmes et qui ne pouvait supporter aucune remarque, et à plus forte
difficultés. raison l’humiliation, devienne indifférente au mépris de son
Voici ce que j’ai dit à un élève qui étudie dans ma Yéchiva mari !
seulement à cause de graves ennuis avec ses voisins – il a fui Lorsque son mari constata le changement chez sa femme,
son quartier, n’avait pas de toit et a commencé à s’intégrer à remercier, louer et rendre hommage HaChem béni soit-Il. de la joie et du contentement de son lot, et elle peut alors s’échappe de sa pleurnicherie ; elle commence à éprouver petite heure, la femme réussit à voir la beauté de sa vie. E

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