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L’ANTIQUITE
prêtres, (le jour où ils veulent être le milieu
du mois ) ; en ce jour, après avoir offert les
sacrifices préliminaires selon aux lois, aux
pontifices, et avec eux les vierges qui gar-
dent le feu perpétuel, les préteurs, et ceux
des autres citoyens qui peuvent être légale-
ment présents aux rites, jettent du pont sa-
cré dans le ruisseau du Tibre trente effigies
qu'ils avaient eu l'habitude de lier les mains et faites à la ressemblance des hommes, qu'ils
les pieds et de jeter dans le courant du Tibre, appellent Argei. " ~ Dionysius d'Halicarnas-
et en habillant ces de la même manière, pour se 1.38.2-3 On pense que la procession qui
les jeter dans la rivière au lieu des hommes, s'est tenue les 16-17 mars a placé les ma-
son but étant que toute crainte superstitieuse rionnettes dans leurs "tombes" au saculla,
restant dans l'esprit de tous puisse être élimi- qui seront retirées plus tard en mai. Ceci
née, puisque le semblant de l'ancien rite serait pourrait expliquer la robe de deuil de la Fla-
encore préservé. C'est ce que les Romains minica Dialis. Se déplacer comme il l'a fait
ont continué à faire chaque année même jus- dans la ville indique qu'il s'agissait d'une pu-
qu'à mon jour un peu après l'équinoxe vernal, rification rituelle par expulsion. Le rejet des
au mois de mai, sur ce qu'ils appellent les Ides marionnettes de maïs dans le Tibre en mai
comme sont appelés les plus importants des en est une autre indication.
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