Page 120 - mon materiel vintage
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(l'optimal étant lorsque les pics allaient à la limite de la zone rouge, celle-ci indiquant une
« saturation » et écrêtage du son. Une « marge » supplémentaire dans le rouge était de plus en
plus fréquente sans saturer.
Certains, comme le célèbre Nakamishi à partir de 1974, réservés à ce qu'on pouvait obtenir de
meilleur sur cassettes, voire aux professionnels, réussissaient à rivaliser avec un bon
magnétophone à bandes, utilisant même le réglage précis par molette d'azimutage en phase
des têtes.
Dolby B, C, X et Pro
Les constructeurs adoptèrent vers 1979 le Dolby B, amplifiant les fréquences musicales
aiguës les plus audibles correspondant au souffle de la bande, proche du bruit blanc à
l'enregistrement, pour le réduire à la lecture, réduisant donc en même temps le bruit du
souffle.
Le Dolby C apparut vers les années 1985, s'ajoutant à l'effet du Dolby B de manière encore
plus élaborée pour réduire encore davantage (pratiquement totalement à la lecture) le souffle
de la cassette.
L'inconvénient étant que le souffle éventuel du disque était lui aussi amplifié à
l'enregistrement, surtout sur Dolby C, et en cas de réécoute sur des appareils sans Dolby, ce
souffle réapparaît d'autant plus.
En outre le réglage du Dolby n'est pas exactement identique pour chaque magnétophone, et
l'écoute sur un magnétophone différent de celui ayant enregistré, risque d'être "amortie" dans
les aiguës. Pour cette raison au cours des dernières années, les fabricants préférèrent
abandonner ce système Dolby, mais aboutissant à une restitution de tous les enregistrements
précédemment effectués avec Dolby avec un surplus de souffle et d’aiguës.