Page 83 - IHEDATE l'annuel 2015

Des entreprises et des territoires I83
DES NAVETTES DE LA COMMUNAUTÉ D’AGGLOMÉRATION DESSERVENT LE CHIC DEPUIS CASTRES ET MAZAMET.
Le constat est implacable : « Je me suis rendue compte que sur les cinq dernières années, rien n’avait vraiment bougé. J’ai pensé qu’il était temps de s’énerver un peu». Un énervement productif qui démarre par une analyse de la démographie professionnelle au sein du CHIC et dans les établissements des alentours. Et qui débouche par le recrutement de deux chirurgiens ortho- pédistes spécialisés dans les interventions rachidiennes et les chevilles, des
Un hôpital qui n’avance pas est un hôpital qui décline. D’autant qu’aujourd’hui, notre budget est alimenté en termes de recettes par notre activité ».
Le développement de l’offre de soins touche tous les domaines. Depuis 2015, Nathalie Villau- dière s’est vu confier par Monique Cavalier, directrice générale de l’Agence régionale de santé (ARS), la coordination d’un programme
de développement de la télémé- decine au service de la coordi- nation du parcours de soins de la personne âgée pour la région Midi-Pyrénées.
Un chantier d’actualité quand on
sait que la part des personnes de 75 ans et plus est de 44% sur de nombreuses communes du territoire. Et un nouveau défi à relever au pied de la montagne Noire pour Nathalie Villaudière dont le seul mot d’ordre est de répondre toujours aux mêmes exigences de qualité de soins pour tous les patients du
territoire.
secteurs d’activité qui étaient mal
couverts par le CHIC, mais aussi
au niveau du bassin de santé et
du territoire. Avec à l’arrivée, la satisfaction du travail accompli :
« Nous avons recruté ces chirur-
giens fin 2014 et début 2015. Cela a
engendré 254 consultations supplémentaires. Et plus nous faisons de consultations, plus il y aura de séjours derrière». Une nécessité de développement pour le CHIC comme pour tous les hôpitaux publics car comme le rappelle Pierre Pinzelli, directeur du CHIC depuis 2013 : « Nous fonctionnons comme une entreprise.
Plus nous faisons de consultations, plus il y aura de séjours derrière.
© Sophie Knapp
© Sophie Knapp