Page 68 - Le Mot De Jean-Noël
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Peut-être  nous  invites-tu  à  reconsidérer  notre  relation  avec  nous-mêmes,  à

               veiller  à notre santé, à développer  nos talents, à continuer à nous former, à ne
               pas sombrer dans la médiocrité intellectuelle.



               Concernant  notre relation  avec  toi, qu’en  est-il  de  notre manière  de prier,  de

               vivre la messe ou le sacrement de réconciliation, le temps que nous consacrons
               à l’approfondissement  de notre foi, à la lecture et la méditation de la Parole de
               Dieu,  à  l’attention  à  l’E.F.,  à  la  rédaction  de  notre  journal  spirituel,  au

               discernement  de ta volonté.  Et si tu nous appelais  à aller plus profond dans la
               connaissance de ton mystère ?




               Est-ce que nous vivons la spiritualité des petites choses ?



               “ Allez  enseigner  toutes  les  nations’. Est-ce  que nous  donnons  assez  de  notre

               temps pour faire connaître la Bonne Nouvelle aux autres ; est-ce que nous nous
               engageons  dans  un groupe  ou un  mouvement  pour  aider  les  autres  à grandir
               dans la foi ?




               ” Aimez-vous  les uns les autres’. Peut-être nous invites-tu à reconsidérer  notre
               relation  avec  une  personne,  celle  que  nous  aimons  peut-être  le  moins.  Un
               premier pas à faire. Difficile. Cela fait tant d’années. Mais avec ta grâce, Seigneur,

               beaucoup  de  choses  sont  possibles.  Peut-être,  nous  invites-tu  à reconsidérer
               notre relation avec notre conjoint ou nos enfants ou nos parents et voir s’il n’y a
               pas quelque  chose  à faire  de ce côté - peut-être  une routine  qui s’est établie-

               pour ressusciter à un amour !



               Dans Matthieu 25, tes invitations sont concrètes :  J’avais faim, et tu m'as donné

               à manger ;  j'avais soif, et tu m'as donné à boire ;  j'étais un étranger, et tu m'as
               accueilli ; j'étais nu, et tu m'as habillé ; j'étais malade, et tu m’as visité...’ ;



               Et  dans  le  même  esprit  la  liste  pourrait  s’allonger...J’habitais  un  quartier

               défavorisé  et  tu as donné  de  ton  temps  pour  me  donner  des  leçons  ou  pour



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