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NOUS N’ASPIRONS PAS AU REPOS, LES SOLUTIONS SONT À NOTRE PORTÉE !
3.1. EDUCATION
3.1.1. L’ALIMENTATION
Un FM à la fois spéculatif et opératif nous parle de son métier. Au travers de l’approche maçonnique du partage et de la transmission, il nous incite à promouvoir dès l’enfance l’éducation, la formation à l’alimentation.
ette contribution pour le développe- ment durable ou transition écolo- gique, est articulée autour de l’ali-
mentation. Mais je ne suis pas là pour vous parler de ce que l’on sait depuis longtemps, à savoir surtout la « su- ralimentation», le trop plein dans les assiettes qui engendre la «surproduction» avec les
conséquences que l’on sait.
Je préfère intervenir sur un sujet que je connais bien, mon parcours professionnel et mon expé- rience seront d’un grand secours et d’une grande aide.
Comme pour beaucoup d’autres thèmes, l’éduca- tion est, je pense, la base de la réussite, l’alimen- tation n’échappant pas à la règle ; ma contribution est basée sur celle-ci, à savoir l’éducation alimen- taire. De nombreux professionnels de la santé s’ac- cordent à dire qu’une mauvaise et/ou suralimen- tation sont les causes d’un très grand nombre de maladies et plus encore que ça.
Deux axes sont nécessaires pour avoir une chance
d’être écouté, entendu, et ainsi de parvenir au but recherché, apprendre à se nourrir sans perdre le plaisir, donc de fait, réduire les maladies dues à l’alimentation, ce qui par voie de conséquence fera baisser les dépenses liées aux actes médicaux et la consommation de médicaments.
• La première piste à travailler est la voie sco- laire, dès le CP, qui se poursuivra dans les classes suivantes, afin de faire prendre conscience dès le plus jeune âge de l’importance de bien manger et conserver le capital santé que l’on a, en naissant. Un programme doit être mis en place, se pour- suivant de classe en classe, en y incorporant des exemples concrets, avec la présence d’intervenants de la santé et des professionnels de l’alimentaire comme des cuisiniers ou autres.
Expliquer les bienfaits de certains aliments, ceux qu’il faut éviter ou supprimer. On nous dit 5 fruits ou légumes par jour, mais pas lesquels, quand vaut- il mieux les consommer, que contiennent-ils... ceci n’étant qu’un exemple parmi une multitude d’autre. Tout comme les maths, le français, la lecture etc., un programme doit être mis en place.
Commission Nationale de Réflexion sur le Développement Durable (CNRDD) Mars 2021 - P82