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LA VILLE ET L’ENERGIE
>>>> Les anti-nucléaires allemands pré- tendaient remplacer l’énergie man- quante par des énergies renouvelables, le solaire et l’éolien. Ça n’a pas marché. Car le solaire et l’éolien ont des productions aléatoires et très (trop) couteuses pour remplacer les centrales.
La France suivant la même pensée (unique) fait aujourd’hui l’erreur d’en- gouffrer des milliards de façon ahuris- sante dans ces énergies renouvelables. La Cour des comptes, qu’on ne saurait soupçonner de parti pris, nous a alerté début 2018 sur le coût faramineux des énergies renouvelable et sur leur résultat insignifiant.
Dans sa démonstration chiffrée, la Cour des Comptes arrive à des chiffres glo- baux, afin de ne pas vous abreuver de nombres je vais simplement vous donner les agrégats globaux :
La France, d’ici 2050, va consacrer envi- ron 120 milliards au financement des EnR ;
Actuellement, le système électrique fran- çais repose à 95% sur le nucléaire (75%) et l’hydro-électricité (20%), 2 énergies pilotables (1) qui n’émettent aucun gaz à effet de serre.
L’objectif 2050 de production d’EnR est d’environ 10%de la production d’énergie électrique.
Utilisé autrement, cet argent permettrait: de financer le grand carénage permet- tant de prolonger de 20 ans tous les réac- teurs nucléaires actuels, qui fournissent 75% de notre électricité :
75% au lieu de 0,7% produits actuelle- ment par les Enr !
de supprimer en France toutes les chau- dières au fuel ou au gaz, et électrifier la totalité du parc des voitures de l’admi- nistration, ce qui entraînerait une dé- carbonation massive.
Ces deux utilisations ne consommerait qu’une partie des la somme globale et permettrait de mener une politique vo- lontariste de production d’électricité.
Alors, a-t-on créé des emplois en France avec ces milliards déjà dépensés ?
Même pas, car la Chine détient un mono- pole dans la fabrication des panneaux voltaïques, et est en train de s’emparer du marché des éoliennes. Son industrie dispose d’une énergie très bon marché, le charbon, hélas. Donc ces milliards ne servent qu’à financer des importations, pesant lourdement sur notre balance commerciale.
Ainsi les installations solaires et éo- liennes acquises à l’étranger ont entraî- né à elles seules 9 milliards d’euros de déficit entre 2010 et 2017. Et cela conti- nue, bien sûr. Pire pour l’avenir, quand vous achetez chinois vous faites fonction- ner à plein les centrales à charbon du plus gros pollueur de la planète. L’éner- gie chinoise n’est pas du tout décarbonée.
Pilotable : se dit d’une énergie qui peut fournir ce dont on a besoin quand on en a besoin, contrairement à l’éolien et au solaire.n
CRRDD - PARIS 1 - LIVRET D’ACTIVITé 2020 n Page 12
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