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 L’ENJEU DE LA MOBILITE
POUR LES CITADINS
 >>>> (car le mix électrique français émet très peu de CO2;
ce n’est pas le cas par exemple en Alle- magne où une bonne part de l’électrici- té provient des centrales à charbon). Il convient également de réduire l’usage de l’avion.
Localement, les déplacements sont ma- joritairement réalisés pour des raisons professionnelles. Viennent ensuite les motivations liées à la consommation et aux loisirs. C’est l’organisation même des espaces urbains en fonctions disso- ciées (quartiers d’habitation, quartiers d’affaires, zones commerciales, espaces de loisirs...) qui détermine l’essentiel des mobilités.
La diminution de l’impact environne- mental passe par une réduction signifi- cative du nombre de déplacements et invite donc à repenser la structuration des villes pour revenir à des territoires urbains multifonctionnels. Le dévelop- pement du télé-travail, largement mit en pratique pendant la crise du Covid, permettrait également de réduire le nombre de déplacements.
Evidemment, les modes de déplacement ont eux-mêmes des effets différenciés sur l’environnement : le développement des transports en commun et des mobi- lités douces, l’augmentation du rem- plissage des véhicules, la conception de véhicules plus petits moins émetteurs de CO2, le remplacement des moteurs
thermiques des bus par des motorisa- tions électriques ou hydrogènes, sont autant de solutions à promouvoir.
Mais ces évolutions ne peuvent se faire sans une réflexion sur les conditions de l’acceptabilité des transformations. En premier lieu, il est important d’avoir des transports en commun agréables, c’est-à-dire propres, sûrs, fiables, per- formants.
En second lieu, cette évolution qui peut conduire à compliquer la vie des habi- tants dans un premier temps, doit s’ac- compagner d’une amélioration de la qualité de la vie dans les villes (embel- lissement, valorisation des espaces ur- bains rendus aux piétons et aux mobi- lités douces, etc.).
Reste enfin, la question du transport des marchandises. Derrière chaque produit d’alimentation ou chaque bien de consommation acheté, se cache un bilan carbone lié à la distance parcou- rue entre le lieu de production et le ma- gasin.
Chaque fois que cela est possible, il convient de privilégier le produit qui a parcouru le moins de distance. Par exemple, concernant l’alimentation, acheter des fruits ou des légumes qui viennent d’Amérique du Sud, d’Océa- nie ou d’Afrique du Sud, encourage le maintien de lignes de fret aériennes dont l’utilité est contestable.
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