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sont ornés de terrasses, de murs végéta- lisés. Louable décision mais est-ce bien nécessaire de recréer la campagne en ville. Ne serait-il pas plus agréable de parsemer au sein de parcs et d’espaces verts ces tours à multiple usage d’habi- tat, de bureaux, d’activités commer- ciales, administratives, sportives et de loisir ; telles des micro ou mini-villes au sein de la grande ville (un peu la cité radieuse en son temps !).
En effet, spécialiser des quartiers en- traine des dépenses importantes en moyens de transport, des pertes de temps avec les temps de transport, des dégradations de la qualité de vie fami- liale et professionnelle, une augmenta- tion de la fatigue. Bien sûr, il ne faut pas être totalement utopiste et penser qu’il sera toujours possible d’aller tra- vailler en pantoufles (peut-être vers son espace de télétravail), mais plus réaliste de faire ses courses, de courir, jouer au tennis, au basket etc. dans un rayon de 100 à 200 m par ex.
Nous avons évoqué les bâtiments au- to-suffisants comme les projets architec- turaux visionnaires.
J’y ajouterai la tendance « Smart » : ce sera la smart-city avec l’irruption du numérique dans tous les secteurs de la vie urbaine : transports individuels, collectifs et logistiques (mobilité intelli- gente), pilotage et optimisations des utilités (eau, gaz, électricité avec prise en compte des productions décentrali-
sées (principalement PV et même éo- liennes), chaleur, froid, déchets (or- dures, eaux usées, rejets), pilotage des appartements, des immeubles d’habita- tion, des immeubles de bureau, des centres commerciaux, des usines, des hôpitaux, des bâtiments administra- tifs, sportifs, scolaires, etc.).
Dans ces cas, il faut créer de nouvelles villes bien qu’il existe des projets de recomposition de l’espace urbain des cités des XIXe et XXe siècles comme pour Paris. Des nouvelles villes à terre ou encore, conquises sur l’eau et même flottantes pour ne pas encombrer en- core plus les sols. Difficile d’anticiper dans une seule direction quand de nombreuses contraintes existent : tous les pays n’ont pas accès à des mers, pourquoi les populations accepte- raient-elles d’émigrer sur l’eau et là en- core se posent l’autonomie énergétique, en eau, le traitement des déchets, etc.
Il est d’usage de dire l’homme créatif, plein de ressources inconnues. Souhai- tons-lui de réussir de la même manière que dans le passé mais en n’oubliant pas de mettre l’humain au centre de ses préoccupations. Une architecture est réussie lorsque l’on se sent bien en son sein.n
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