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1/3 pour le résidentiel, 1 autre 1/3 pour le transport, et moins de 20% pour l’indus- trie. Le tertiaire est a 17%.
Les politiques et les médias se concentrent uniquement sur le PRODUCTION d’éner- gie dite verte. Mais peu parlent du vrai sujet que sont les pertes, particulière- ment dans les transports et le résidentiel.
- Résidentiel, la quantité d’énergie per- due frôle les 35%. En effet, l’âge moyen des résidences de notre habitat dispersé est haut, et les constructions ne sont pas aux normes actuelles. Ce sont des pas- soires thermiques. C’est là qu’il faut agir. Donc on doit agir sur la baisse de consom- mation, plus que sur la production d’énergie en ce qui concerne le résiden- tiel.
- Concernant le transport collectifs, ils sont gérés par les collectivités ou des en- treprises. Il y a donc des bilans comp- tables et le coût de l’énergie est tracé. Les managers agissent donc pour réduire ce coût, avec ou sans lois d’incitation, le mouvement de réduction se fait déjà et continuera. Il faut par contre que les pouvoirs publics incitent à la recherche sur les accumulateurs pour automobiles et bus, les moteurs a hydrogène, gaz, etc etc, toutes sortes d’énergies, les in- frastructures ferroviaires et fluviales qui sont sous-utilisées.
- Concernant les transports individuels, nous avons atteint une asymptote dans la consommation des moteurs ther- miques. Les véhicules électriques sont à mes yeux une chimère: il n’y a simple- ment pas assez de métaux rares sur terre pour fabriquer suffisamment d’accumu- lateurs électriques, pire, le recyclage de ces batteries implique un broyage, et sé- paration balistique des métaux, du plas- tique, des terres rares, et surtout refondre chacun de ces flux pour refabriquer des fils de cuivre, des bloc de terres rares, etc.
Excessivement énergivore, car les accu- mulateurs ne peuvent pas être décon- struit.
Il faut donc agir sur le fondement même et baisser notre consommation, au lieu là encore de produire plus: Pour cela la clé est «notre logistique»: Privilégier les vé- hicules pour de petits trajets, moins de 250/300 km et au delà les transports mu- tualisés, que ce soit pour les marchan- dises et pour les personnes.
Un exemple, sur un achat type « cdis- count » ou « Amazon » les produits viennent généralement de Chine par ba- teaux portes-conteneurs, là le coût de l’énergie/km/kg matière transportée est bas. Mais le dernier km: depuis le centre logistique a notre porte coute +/- 25% du montant de transport au kilo alors qu’il ne représente d’1/9000^ème^ de la dis- tance, et en CO2? Plus de 50%... l’aberra- tion est criante. C’est là que nous devons agir.
C’est bien de critiquer, mais que faire? certes il y a des recherches en cours, mais en tant qu’industriel c’est des actions ef- fectives immédiates qui m’importent. >>>>
Il faut donc agir sur le fondement même et baisser notre consommation, au lieu là encore de produire plus
  CRRDD - PARIS 1 - LIVRET D’ACTIVITé 2020 n Page 35
























































































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