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 LA VILLE DE DEMAIN
IMPACT ET LIMITES.
 >>>> Par exemple, il serait bon que la ville de Paris, qui possède un parc im- mobilier important, créé des locaux lo- gistiques comme on en voit à la FNAC, ou les «amazon lockers». Sortes de murs de boites à colis. La loi imposerai à DHL, Amazon, vente privée, etc de déposer dans ces locaux logistiques (à la porte se- rai option payante). Si le maillage de ces locaux logistiques est serré (plusieurs par arrondissement), les citadins au- raient un service proche. Chaque local étant situé sur un grand axe, on peut prévoir le stationnement pour le déchar- gement de grands camions. Les opéra- teurs de logistique voyant leurs coûts baisser seront surement partant. Les po- litiques cherchent un redéploiement pour la poste, en baisse d’activité cour- rier papier à cause des emails. Mais les centres de tri postaux sont partout en ville, il y a des locaux peu utilisés, ils pourraient les louer, etc. bref, mon point est que des solutions existes, nous devons juste ouvrir notre champs de vision.
L’EAU
Depuis toujours, notre modèle de transaction est basé sur le vo-
lume: nous facturions le kilo de
sel ou de viande au moyen âge,
et de nos jours de KWH d’électri-
cité consommée ou le m3 d’eau consommée. Certains prônent pour
un changement de modèle vers une fac- turation de l’eau économisée par
exemple. Si l’idée est séduisante sur le papier, il faut ici s’attarder un peu sur le business modele de l’eau avant de géné- raliser à tous crins.
L’eau des rivières est impropre à la consommation, et ce depuis des siècles. Même au moyen age, les rivières ser- vaient d’exutoire pour les eaux noires (nos excréments). En un mot, disons que l’on aille la chercher dans les nappes phréatiques du sous-sol, ou dans les lacs propres, l’eau doit être prélevée, stockée, traitée, stockée à nouveau, distribuée et enfin comptabilisée par point de livrai- son. On le voit, il y a 3 intervenants:
la puissance publique, le gestionnaire de l’eau, le client final.
- Commençons par le client final: il est facturé au m3 consommé, donc il y a na- turellement une incitation à la baisse de consommation. Le système actuel est compatible avec une gestion vertueuse des ressources naturelles.
- Le gestionnaire de l’eau: son rôle est double: gérer le réseau d’eau et la distri- buer. La distribution est facturée à la ville au m3, hors les coûts de l’exploi- tant sont proportionnels au volume, donc là encore, il y a cohérence. Le hic, si je puis dire est sur la gestion du réseau: souvent les municipalités qui ont un réseau en mauvais état, avec des fuites dans les canalisations enter- rées, sous-traitent la gestion à une entre-
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