Page 61 - Livre d'or

Je réalise qu’effectivement une personne vient d’emménager - 3 ème : 21 jours après le « départ » de Mardi, on peut

dans le petit hameau où je suis et que je ne ressens pas cette communiquer avec elle : quelle joie et quelle nostalgie. Mardi
personne. nous annonce qu’elle est là, qu’elle reste à mes côtés, que je

peux l’appeler dans les moments de blues…pour l’instant elle est

Je m’ouvre sur le fait que j’ai du mal à dire stop aux gens, si ce dans un espace-temps de repos, et voudrait par la suite guider
n’est que trop tard et alors, je le fais dans la colère. les oiseaux perdus et en détresse.

Nous en discutons et Marie confortant que je peux arriver à Une idée me vient soudain : et si Mardi les envoyait chez moi,

réagir en temps et en heure… si la maison devenait une « terre d’asile » pour eux : Mardi
Par la suite, incroyable cette voisine, âgée de surcroit de plus de enchantée de l’idée accepte.

70 ans (notion de respect vis-à-vis des aînés) agira de façon très

choquante et ce, chez moi… A la fin de la communication Marie m’apprend que je ne lui dois
rien, c’est un cadeau pour l’amour qui nous lie Mardi et moi…

Le lendemain, je me rappelle ma discussion avec Marie, je c’est ainsi, puisque je suis au chômage que j’ai pu offrir le dernier

réfléchi à ce que je veux être et vivre dans ce nouveau présent : soin à Elsa.
Je muri mon ressenti, comment je vais l’exprimer et, le

surlendemain, je vais sonner chez cette dame et lui dit mon Ce que mon témoignage veut apporter, outre la confirmation

entier ressenti et ce avec beaucoup de compassion. de l’excellence des soins de Marie, est son humanisme, sa
connaissance de l’être humain et sa psychologie, son intérêt et

Bon depuis elle ne me cause plus (ce qui m’arrange un peu) attention de cœur pour autrui...alors qu’il faut le reconnaitre, elle

et surtout j’ai l’impression d’avoir grandi, de m’être libérée d’un est bien jeune…

interdit qui remonte à l’enfance…j’aurais 60 ans cet été…c’est
vous dire la libération qui est la mienne. Merci Magnifique Marie, Merci à la Source, Merci à Muriel

Jarousseau par qui je vous ai connue. »