Page 9 - Voyages & groupe n°16
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                sociaux
croissance », glisse-t-elle ) et un compte twitter multicibles (15 000 fans). « Nous travaillons égale- ment avec de nombreux influen- ceurs tout au long de l’année sur les marchés français et étran- gers », ajoute-t-elle.
Les réseaux sociaux se sont im- posés comme de nouveaux es- paces interactifs, leur objectif premier étant le partage et l’échange. Un moyen de créer une relation de confiance entre plusieurs internautes et des destinations ou des prestataires touristiques. De plus, dans un contexte global de surinforma- tion, de développement des tech- nologies de l’information et de la communication, ils sont des outils innovants pour lancer et promouvoir une offre touristique ou... une destination. Venant par là-même bousculer le modèle traditionnel du marketing, et pro- fessionnels du tourisme, opéra- teurs, institutionnels n’ont d’au- tres choix que de repenser leurs stratégies pour intégrer cette nouvelle relation avec les tou- ristes.
Et même si le retour sur inves- tissement n’est pas, financière- ment, mesurable à ce jour, la présence active d’une destination sur les réseaux sociaux contribue
Top 10 des réseaux sociaux en 2018
se révéler de très efficaces ac- célératrices de business. Ce qu’on appelle le « social selling », des- tiné à traquer les ventes jusqu’au moteur de réservation.
« Les professionnels sont quasi- ment obligés de s’adapter et d’être présents sur les réseaux sociaux, notamment les grandes entreprises, indique Ludovic Du- blanchet, consultant e-tourisme dans le numéro de mai de Déci- deurs Tourisme (le magazine pro- fessionnel morbihannais du tou- risme). Pour les plus petites, y être sans en avoir l’appétence s’avèrerait contre-productif. Car les réseaux sociaux sont chro- nophages et nécessitent d’en connaître les codes, d’élaborer une stratégie avec une véritable charte éditoriale et un choix de réseau car on ne peut pas être partout ». Il ne suffit pas, en effet, d’y être présent, il faut bien évidemment être actif ! Et puis, diffuser du contenu n’est pas une fin en soi, il faut atteindre des objectifs précis. Remplaceront-ils à terme les sites web ? « Tout comme le numérique n’a pas tué le papier, les réseaux sociaux ne vont pas tuer les sites internet, poursuit Ludovic Du- blanchet. Il ne faut pas oublier que beaucoup de personnes en France n’ont pas encore de profil, et que les sites permettent d’ap- porter des informations plus com- plètes et plus organisées ».
Les chiffres montrent qu’au- jourd’hui, un utilisateur passe plus de quatre heures sur le web. Il est le plus consommé et utilisé, et la moitié du temps passé est dédiée aux seuls réseaux so- ciaux...Lamesseestdite. z
CATHERINE MAUTALENT
En chiffres
Tendance
    Facebook
You Tube
Instagram
Qzone
Twitter
Sina Weibo
Baidu Tieba
Pinterest
Snapchat
Linkedin
Source : Blog du modérateur, média des professionnels du digital
2,072 milliards d’utilisateurs 1,5 milliard
800 millions
638 millions 330 millions 313 millions 300 millions 200 millions 178 millions 115 millions
  3,8 milliards d’internautes dans le monde
3 milliards d’utilisateurs des réseaux sociaux
2,8 milliards d’utilisateurs des réseaux sociaux sur mobile
  pleinement à augmenter son ca- pital sympathie et son attractivité auprès d’une cible plus large et plus diversifiée.
... Mais chronophage
Au-delà d’entretenir l’image de la marque et de rechercher de l’audience, les réseaux sociaux servent aussi à entretenir la re- lation clients. Un point d’entrée des demandes des clientèles, qui pour les professionnels consti- tuent une manne qualitative à travers les indices qu’elles four- nissent quant à leurs attentes. Un moyen aussi de fidéliser. Les communautés peuvent, en effet,
 VOYAGES & GROUPE 16 - JUILLET 2018 - 9



































































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