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avec un panier moyen en légère augmentation ».
L’envol des vols
Selon les réceptifs, le pré-ache- minement prédomine en avion ou en ferry. J2a Evasion travaille ainsi à 90% avec les ferries, toutes compagnies confondues, selon les disponibilités, sur Bastia ou Ajaccio. Idem chez Solotour dont la clientèle est autocariste. Malgré tout, il y a de la demande en aérien notamment sur des ré- gions éloignées - les clients ne veulent pas perdre une journée de voyages en trajet. Une autre contrainte bénéficie parfois à l’aérien. « Depuis le 1er janvier 2017, certains sites sont interdits aux véhicules longs de plus de 12,30 m. Or, la majorité des au- tocars du continent, souvent ré- cents, dépassent cette longueur. Certains clients optent alors pour un affrètement local, et privilé- gient les pré et post-achemine- ments en avion », explique Valérie Gaillard (Solotour). Ferry aussi pour Corse Alpha Touring avec, en point d’entrée, Ajaccio et Bas- tia et, dans une moindre mesure, Propriano. Numéro un pour les cotations groupes en aérien, Air Corsica a la préférence du récep- tif : « la compagnie régionale pousse la Corse économique- ment, nous la sollicitons donc toujours en premier. Air Corsica est dynamique, HOP ! Air France également ; on peut un peu jouer sur la concurrence et prétendre à des prix intéressants, déclare Elisa Manfredi. Il y a deux ans, les grèves de la SNCM ont en- traîné de gros problèmes. Même si cela date un peu, il faut du temps pour redémarrer la ma- chine avec Corsica Ferries et Cor- sica Linea. De plus, faisant moins d’autocaristes désormais, le ma- ritime reste en deçà de l’aérien pour Corsicatours».
Chez Ollandini aussi l’aérien marque des points : « les low cost, Volotea en tête - nous avons un gros partenariat avec eux - ont démocratisé la destination, cela nous ouvre des opportunités, notamment sur la région ouest. En tant qu’affréteur, nous le fai- sions déjà, mais cela génère des groupes que nous n’aurions peut- être pas eu au départ de certaines villes », confirme Stéphane Ral- kos. Pour Corsica Incoming, qui travaille tant avec les compagnies portuaires qu’aériennes, tout dé- pend de la région d’origine, les vols sont privilégiés dès qu'on est au nord de Lyon.
La Corse, une destination chère ?
D’une même polyphonie, tous les réceptifs le certifient : la Corse n’est pas une destination chère, ce qui la pénalise est l’achemi- nement vers l’île. « A certaines
14 - VOYAGES & GROUPE 15 - Juin 2018
Grand angle