Page 10 - MOBILITES MAGAZINE N°9
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Actualités / NOVEMBRE
MOBILITÉ DOUCE le vélo se fait entendre
ILE-DE-FRANCE Le covoiturage et OuiHop’ à l’honneur
Les 250 participants et 85 territoires réunis aux 21es rencontres des Départements & régions Cyclables (DrC) le 5 octobre en Charente-mari- time, formulent des demandes dans le cadre des Assises de la mobilité. Au total, ce sont aujourd’hui 56 départements, 8 régions et 11 EPCI fédérés au sein du réseau des Départe- ments & régions Cyclables qui demandent à l'Etat, au ministre de la Transition écologique et solidaire et à la ministre chargée des Transports de de confirmer le poids stratégique du Schéma national vélo. Pour les DCr, il doit figurer au rang des priorités identifiées dans le cadre des Assises nationales de la mo- bilité qui viennent de s’ouvrir et de la loi d’orientation des mobilités qui en découlera. « Avec le démarrage des As- sises de la mobilité, les DRC entendent bien porter l’ambition
pour une France à vélo 2030. Nos orientations stratégiques sont tournées vers les grands projets utiles qui nous mobili- sent tous : achever les EuroVelo en 2020 et le Schéma national vélo en 2030. Nos territoires n’ont jamais été aussi mobilisés pour le développement du vélo. C’est la force d’un réseau comme le nôtre que d’entrainer tout le monde par le haut, don- ner l’envie de prendre le meil- leur. Les DRC appellent l’État à remettre le Schéma national vélo au rang des priorités par- tagées au service des territoires et de la mobilité », explique ainsi Chrystelle beurrier, pré- sidente des Départements & régions Cyclables. .z
P.C.
C’est à l’occasion de l’opé- ration « Tous Ensemble pour le Covoiturage » organi- sée par la région Ile-de-France et IDF mobilités (ex-STIF), que OuiHop’, application d’autostop urbain, annonce une nouvelle fonctionnalité pour approfondir l’intégration de son service avec les transports en com- mun, et la prolongation de la gratuité du service pour les titulaires du pass Navigo.
Les offres de trajets des opé- rateurs de covoiturage, dont fait partie OuiHop’, sont ainsi intégrées dans le calculateur d’itinéraire ViaNavigo que 3,5 millions de Franciliens consul- tent chaque mois. Une fois la solution choisie, Vianavigo re- dirige l’utilisateur vers le site de l’opérateur de covoiturage concerné pour  naliser sa ré- servation et sa mise en relation avec le conducteur. Une opé- ration qui béné cie par ailleur d’un coup de pouce d’IDF mo- bilités, qui propose une aide par trajet covoituré de 2€ pen- dant 3 mois.
En n, OuiHop’ a intégré un moteur de calcul d’itinéraires pour suggérer à ses utilisateurs les stations de transport en commun les plus pertinentes dans leurs trajets domicile-tra- vail comme lieux de dépose complémentaires.z
P. C.
FERROVIAIRE Alstom-Siemens puis Siemens-Alstom... avant Siemens ?
Le rapprochement Alstom-Siemens ap- prouvé par le Conseil d’Administration d’Alstom et le Conseil de Surveillance de Siemens le 26 septembre 2017 ouvre un processus qui s’achèverait  n 2018, annonce un communiqué commun. Af rmant que le protocole d’accord « garantit de rappro- cher [les] activités de mobilités dans une fusion entre égaux » avec un capital réparti à 50/50.
La direction du nouveau groupe (15,3 mil- liards d’euros de chiffre d’affaires et 1,2 milliard d’euros de résultat d’exploitation, avec un carnet de commandes de 61 mil- liards d’euros) sera installée à Saint-Ouen, Henri Poupart-Lafarge devenant son di- recteur opérationnel. Avec un Conseil d’ad- ministration composé de onze membres
dont six de Siemens. Cela alors que la composition du capital n’est pas  gée, puisque l’État n’exercera pas d’option sur les actions Alstom détenues par bouygues et que Siemens pourra monter au-delà de la barre des 50 % d’ici quatre ans.
De quoi susciter des interrogations sur la politique industrielle, en dépit des procla- mations sur la naissance d’un « airbus du rail », ainsi que sur les développements à
venir, alors que les activités grande vitesse et tramways des deux partenaires sont en fait plus concurrentielles que complé- mentaires, tandis que la production de lo- comotives électriques et diesels est lar- gement dominée par Siemens. En n, côté signalisation, Siemens se trouve en pointe, alors que la reprise par Alstom de ces ac- tivités chez General Electric en échange de son pôle énergie en 2016 ne lui a pas apporté de plus-value technologique.
Et si Siemens ne possède que des sites de gestion et d’études en France, de nombreux « doublons » industriels existent en Grande- bretagne, en Espagne et surtout en Alle- magne. Ce qui pourrait conduire à une ré- organisation de la répartition de la pro- duction.z MICHEL CHLASTACZ
10 - MOBILITÉS MAGAZINE 09 - NOVEmbrE 2017
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