Page 35 - MOBILITES MAGAZINE N°15
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                  Opérateurs & réseaux
Angoulême
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de nouveaux marchés réguliers à l’avenir, c’est uniquement dans la communauté d’agglomération.cet enracinement est aussi le résultat de la relation particulière que les cars de maillard-robin ont avec angoulême. cela se traduit par une grande proximité avec la société des Transports du Grand angoulême (sTGa). en ce moment, angoulême saute à sa façon dans la modernité : communauté d’agglomération de- puis le 1er janvier 2017 seulement (18 communes, 110 000 habitants), elle va créer deux lignes de bus à haut niveau de service (bHns) en 2019, et vient de transformer la sTGa en société publique locale (sPl). de ce fait, les cars de mail- lard-robin, en contrat jusqu’à fin 2017, ont vu leur « bon de com- mande dans le cadre d’une délé- gation de service publique » re- nouvelé jusqu’en 2019. un lot de circuits scolaires et de lignes ur- baines, auxquelles s’ajoutent des « courses » ponctuelles, en renfort sur le réseau (22 lignes au total), notamment au moment des va-
cances scolaires. l’entreprise se glisse parfaitement dans les habits des transports d’angoulême grâce aux dix véhicules que la sTGa lui a vendu pour assurer le service, équi- pés, en particulier, de la même li- vrée et des mêmes valideurs que les autres bus.
Conducteurs à plus de vingt quatre heures par semaine conséquence interne de cette vo- cation urbaine, les cars de mail- lard-robin n’embauchent que des conducteurs tout aussi prêts à prendre le volant d’un bus que d’un car. le transport urbain re- présente une part trop importante du chiffre d’affaires. « Je propose des contrats de plus de vingt quatre heures par semaine. Je choisis des conducteurs polyvalents, tous capables, en une journée, de passer du scolaire au périscolaire à l’ur- bain », explique simonParienti. dans la pratique, 40 conducteurs sur 50 présentent cette multifonctionnalité. car il y a aussi le tourisme, le second « métier » des cars de
maillard-robin. il impose une sai- sonnalité à l’entreprise. certains de ses conducteurs ne la rejoignent que de mars à juillet, puis d’octobre aux fêtes de fin d’année.
« Tout est produit chez nous!»
dans ce secteur aussi, l’entreprise joue la carte de l’enracinement lo- cal. « La brochure Voyages de Mail- lard, des « voyages qui vous res- semblent », est localement, connue et reconnue. Toute la production autocar (en gros sur toute l’Europe) soit les trois quarts de la brochure, est fabriquée ici, en lien avec des réceptifs que nous connaissons bien. Deux salariés s’y consacrent entièrement. Tout notre position- nement et notre argument com- mercial par rapport à la concurrence est là : nous sommes là depuis quarante ans, nous sommes tou- jours là, ce sont nos autocars, nos guides - nous en avons quatre en permanence - nos conducteurs. Un gage de qualité qui rassure le client », explique anne-marie ba-
1 Un système de ramassage original des clients partant en voyage, souvent près d’une agence, a fait la réputation des Cars De Maillard- Robin.
2 Des cars toujours récents, cela fait partie de l’image de marque de l’entreprise : 3,3 ans pour l’ensemble du parc.
En savoir plus...
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Simon Parienti , directeur des Cars De Maillard-Robin : “ L’avenir ? Décrocher de nouvelles lignes régulières mais seulement dans le Grand Angoulême “.
Anne-Marie Baluteau, directrice des agences de voyages du groupe De Maillard :
“ Nos cars, nos conducteurs, nos guides, tout est d’ici, jusqu’à l’ensemble des voyages en autocar (l’Europe) de notre brochure, bâtis en interne. C’est notre image de marque “.
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 © cars de maillard/robin
© HuberT HeuloT
© HuberT HeuloT















































































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