Page 7 - MOBILITES MAGAZINE N°15
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                                              Tendance
route vers le fer ». Un point loin d'être assuré selon le rapport des commissaires enquêteurs en charge du dossier CDG Express. Mais une réelle attente de plusieurs intervenants, dénonçant une au- toroute A1 saturée. Guillaume Sauvé : « des politiques tarifaires incitatives pour le report modal, c'est ce que l'on espère ». Sur le site internet du CDG Express, il est fait mention d'un tarif en aller simple à 24 euros en 2023. A ce stade des déclarations d'intention, ce serait compétitif en prix/kilo- mètres/gain de temps face à Hea- throw Express, Arlanda Express ou... Rhônexpress.
Pour ADP, la saturation des auto- routes A1 et le manque de robus- tesse de l'exploitation du RER B constituent de réelles menaces sur l'exploitation de l'aéroport, qui am- bitionne d'atteindre à court terme les 70 millions de passagers.
Pas de monopole
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FRaseR BRown, ceo heahrox express
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BeRnaRd Michel, président de Viparis
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GuillauMe sauVe,
directeur de l’ingénierie et du développement Groupe adP
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alexandRe MissoFFe, directeur général Paris ile-de-France capitale
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seBasTien ReTailleau, directeur général d’exploitation Parc astérix
En savoir plus...
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Pour Bernard Michel, les craintes sont ailleurs : « nous sommes très vigilants sur le Grand Paris Express, car nous sommes directement concernés. On regrette le retard annoncé pour la mise en service de la ligne 17 ».
Quels changements d'image espérer ?
Philippe Maud'hui, directeur de l'ingénierie et du développement des territoires Atout France, a iden- tifié les points faibles de l'accès à Paris depuis Roissy : « trois points noirs demeurent pour les visiteurs étrangers venant en Ile-de-France : la perception d'insécurité et les in- civilités, le manque de propreté des espaces publics et l'accessibilité
à l'aéroport, tant en termes d'effi- cacité que de prix ».
Face aux autres métropoles du même rang, Paris est jugée chère. Selon Atout France, si la différence tarifaire n'est pas flagrante sur l'hôtellerie-restauration, Philippe Maud'hui l'attribue aux taxis. « Il y a une attente forte, après les JO de 2024, pour une amélioration des transports et de l'accueil ». Avant de conclure : « Le CDG Express ne doit pas venir en opposition aux moyens existants, mais il doit com- bler un manque ».z
TEXTE ET PHOTOS : JEAN-PHILIPPE PASTRE
(1) Voir Mobilités magazine N°11, de janvier 2018. (2) Liaison express de l'aéroport de Saint-Exupéry, projet qui allait donner naissance à la ligne Rhônexpress ouverte en 2009.
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                        Grande différence avec Rhônex- press : CDG Express ne serait pas en monopole. Un point commun, selon Fraser Brown, directeur de Heathrow Express et président de l'IARO, avec la liaison directe entre Heathrow et Londres. Les dessertes intermédiaires des communes de la Seine-Saint-Denis et du parc des expositions de Paris Nord Vil- lepinte sont maintenues par le RER B. Bernard Michel, Pdg de Vi- paris se déclare très heureux d'un tel projet.
En effet, il permettrait une desserte directe de Paris (où Viparis investit dans le Palais des congrès de la porte Maillot ainsi que sur le site de la Porte de Versailles) tout en préservant les liaisons existantes vers Le Bourget et Paris Nord Vil- lepinte, même s'il reconnaît que ce vaste parc d'expositions « pose de grands problèmes d'accès ».
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