Page 11 - MOBILITES MAGAZINE N°31
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                 RNTP 2019/FERROVIAIRE t
les industriels misent sur l’électrique ou... sur l’électrique !
l’avenir des trains régionaux est tout tracé. le choix de la traction sera hybride. en fait entre l’électrique et l’électrique. aussi, les constructeurs veulent ouvrir rapidement une nouvelle page industrielle afin d’offrir une large panoplie entre les diverses formes d’hybridations, de l’électrique plus batteries jusqu’à l’électrique plus l’hydrogène, tout en misant parallèlement sur le marché de la conversion à l’hybridation des matériels les plus récents.
         les constructeurs ferroviaires se mettent désormais en rangs serrés pour marcher vers plus
d’hybridation de leurs matériels. Une tendance lourde qui va de pair avec les préoccupations envi- ronnementales ambiantes et poli- tiquement de plus en plus structu- rées que l’industrie ferroviaire fait sienne, en dépit de ses longueurs d’avance quasiment dans ce do- maine qui sont quasiment inscrites dans son aDN. serait-ce une ma- nière habile de stimuler l’innova- tion ? Démarche facilitée par l’exis- tence au départ d’un socle déjà plus que solide ?
Jean-baptiste eyméoud, directeur général d’alstom France, assume pleinement cette orientation, lors de son intervention au Congrès de région de France à bordeaux le 30 septembre 2019, dans un atelier consacré au devenir des petites lignes, comme dans un entretien ultérieur avec la presse spécialisée le 2 octobre à Nantes durant les rNtP. après avoir brossé un rapide tableau de la - bonne - conjoncture et de la - toute aussi bonne - tenue des activités du groupe(1), il a développé sa panoplie de solu- tions hybrides en présentant alstom comme « le leader de la mobilité propre ». Ces solutions qui inté-
1) Le directeur d’Alstom France constate le développement d’une « dynamique
positive pour les années à venir ». Qui se traduit par « 900 embauches en 2018 [dont 50 % d’emplois nouveaux] de quoi faire disparaître durant les prochaines années les trous de charges encore existants sur certains sites ». Il note le dynamisme des activités de signalisation alors que le marché tramway est lié à des extensions de réseaux nécessitées par le développement des trafics.
2) Grand Est, Occitanie, Centre-Val de Loire et Nouvelle Aquitaine pour la version électrique + batteries tandis que l’hydrogène + électrique intéresserait Auvergne-Rhône- Alpes, Bourgogne-Franche- Comté comme également Grand Est et Occitanie. Dans chaque option technique, on envisagerait de lancer les essais avec de 15 à 20 rames expérimentales réparties entre régions intéressées.
ressent de nombreuses régions(2) sont notamment proposées en fa- veur des soi-disant petites lignes, puisque « seules 20% d’entre elles sont aujourd’hui électrifiées », et que ce taux ne semble pas dans
l’avenir destiné à s’accroître dans de très grandes proportions, hormis quelques opérations de raccords. aussi, il s’agit de proposer des so- lutions électriques moins coûteuses qu’une électrification. u
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