Page 43 - MOBILITES MAGAZINE N°30
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                 Politiques & institutions
Goucha, directeur de la stratégie et des opérations ferroviaires de Transdev France. Avec « une phase de volontariat dès la fin de cette année et qui sera suivie de l’obli- gation en 2023 » pour l’ouverture à la concurrence. Dans un contexte de nouvelle gouvernance de la SNCF avec des changements at- tendus(4), parallèlement à un ren- forcement du domaine d’action des Régions et à un rôle précis de l’ARAFER, « garante de l’équité de la mise en concurrence ». Un contexte qui nécessite toutefois quelques « points de vigilance [por- tant sur] l’encadrement des ex- ceptions à l’attribution compétitive des services publics, la disponibilité et la transparence des données, le transfert de personnels et le cadre social( 5). Comme le finance- ment de la rénovation du réseau
et l’avenir des petites lignes ». Autre point de vigilance, l’ouverture à la concurrence des TET (au- jourd’hui officiellement limité aux relations Lyon-Nantes et Bordeaux- Nantes, ndlr.) où il y a « nécessité (pour Transdev) de la prise en mains de la maintenance des ma- tériels avec toutes les données transmises, faute de quoi le nouvel exploitant se trouverait réduit au seul rôle de tractionnaire ».
En tout état de cause, le calendrier de l’ouverture à la concurrence TER ainsi déroulé aboutirait à « un lancement de l’exploitation par les nouveaux opérateurs autour du premier semestre de 2022 », conclut Farès Goucha.
Pour le moment « on reste en at- tente des cahiers des charges que doivent mettre au point les régions qui se sont déclarées intéressées
par l’ouverture à la concurrence (Sud-Paca, Hauts de France, Grand Est, Nouvelle Aquitaine et Pays de la Loire), régions qui ont déjà définis des lots géographiques de lignes dont l’exploitation fera l’objet d’appels d’offres », rappelle Édouard Henaut, directeur général France de Transdev.. z
MICHEL CHLASTACZ
1) Ce contrat d’un montant de 1,5 Md€ pour une durée de douze ans à dater de décembre 2021 concerne les 385 km du S-Bahn et des trains régionaux autour de Hanovre. Comme à Brême, c’est NWB (Nord West Bahn), filiale de Transdev Alle- magne qui gèrera le réseau.
2) Le « Thalesbahn », le « Wieslaufbahn » et le « Rossberg- bahn » (65 km au total).
3) Parti de 2500 voyageurs en 1996 le trafic journalier atteint aujourd’hui 8000 voyageurs dont près du quart en correspon- dance avec le S-Bahn. Apr !s électrification on espère attein- dre plus de 10 000 voyageurs.
4) Particulièrement pour les gares et leurs conditions d’accès grâce à l’intégration de « Gares & Connexions » dans le giron de SNCF Réseau.
5) Une problématique complexe qui a fait l’objet d’un point d’étape par Transdev et sur lequel nous reviendrons.
   MobiLiTés MAgAzinE 30 - OCTOBRE 2019 - 43
 





















































































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