Page 45 - MOBILITES MAGAZINE N°30

atique de société
vraies révolutions technologiques, mais un certain nombre d’évolu- tions dans la pratique.
Avant toute chose, je pense qu’il est nécessaire de se munir d’un lexique qui permettra de mieux comprendre ce que recoupent réel- lement les nouveaux services mis à disposition des opérateurs, comme des collectivités.
: le problème de l’hébergement des données
est souvent posé. Quels conseils pouvez-vous donner aux entreprises qui s’interrogent sur cette notion ?
NB : Faire héberger ses données, par exemple sur le Cloud, offre une plus grande sérénité, car cette formule permet une meilleure re- dondance et une sauvegarde plus importante des données. En re- vanche, les opérateurs doivent im- pérativement se poser la question du rapport bénéfice/risque de se séparer de ses données. La bonne démarche consiste avant toute chose à s’interroger sur la nature des données générées.
Ensuite, il faut bien réfléchir au ni- veau d’autorisation donné à son fournisseur. Si certain peuvent voir dans l’hébergement extérieur des données un moyen de diminuer les coûts de gestion informatique, il y a aussi risque de perte de pro- priété de ces mêmes données. Il faut faire un choix en fonction des équilibres.
Le recours au Cloud par exemple, améliore très nettement la dispo-
Faire héberger ses données
par exemple sur le Cloud, offre une plus grande sérénité, car cette formule permet une meilleure redondance et une sauvegarde plus importante
de celles-ci.
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nibilité des données, tout en n’ayant aucune incidence sur leur intégrité. En revanche, le Cloud est moins sûr en matière de confidentialité et de traçabilité...
: existe-t-il aujourd’hui des standards
pour ces données ?
NB : Les seuls standards qui exis- tent aujourd’hui concernent l’in- formation voyageurs et la topologie des réseaux de transport. En re- vanche, pour tout ce qui touche à l’exploitation, les normes sont en-
core très diverses. Mais la stan- dardisation est inévitable à termes.
: comment une entreprise comme la vôtre se
positionne-t-elle dans ce paysage ?
NB : Simplement, nous donnons aujourd’hui à nos interlocuteurs le choix entre différents services qui n’existaient pas avant. Concrètement, pour la majorité de nos clients qui sont des opérateurs de transports, nous continuons à proposer nos traditionnelles solu-
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