Page 9 - MOBILITES MAGAZINE N°30

Nous recevons beaucoup de candidatures, mais très peu de personnes ont le permis
requis, le bagage technique et l'ex- périence qui va avec », constatent les DrH. On pourrait s’interroger sur l’obtention du permis, et les conditions plus difficiles d’accès pour le « transport en commun » quepourles poidslourdsclassiques (permis D), et miser sur des profils plutôt orientés « services ». On pourrait aussi viser une attractivité renforcée de la filière en termes de rémunération, ou à l’attractivité de la filière tout court, il y a dans cette direction encore beaucoup de progrès à faire(3).
Offrir un cDI enfin ne suffit pas, puisqu’on parle surtout de temps partiel. Quant aux compléments d’activités, ils sont toujours envi- sageables, mais ils demeurent dif- ficiles à mettre en œuvre en pra- tique, y compris avec le secteur agricole (pourtant touché par des difficultés économiques et sociales, et alors que les services scolaires qui sont organisés sur du temps
1) Le Parisien, le 15 mars 2015.
2) En Loire-Atlantique, c’est plus de 150 conducteurs qui man- quent, malgré les ef- forts de Pôle Emploi et de la profession.
3) Voir la communica- tion de l’IRU, mai 2019 qui souligne la « mauvaise image de la profession ».
tSOCIAL/RECRUTEMENT
le manque de conducteurs et les difficultés qui en découlent, aussi bien en termes d’organisation pour les entreprises du secteur qu’en termes d’offre (des services non effectués ou une offre qui se réduit),
ne sont pas des données nouvelles(1). Cependant, la situation non seulement ne s’améliore pas, mais elle s’aggrave(2).
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Mobilités Magazine 30 - OctObre 2019 - 9
La mobilité bientôt en panne... de conducteurs
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