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 Dinan
Cité médiévale bretonne incon- tournable, Dinan (Ville d’Art et d’Histoire) surplombe les eaux calmes de la Rance. Protégée par trois kilomètres de remparts, son cœur historique est fait de petites rues rythmées de maisons à colombages colorées.
Les visiteurs peuvent suivre les traces de Bertrand Duguesclin, célèbre protecteur de la cité contre les Anglais, de la basilique Saint- Sauveur d’influence orientalo- byzantines au château, pièce centrale de l’enceinte médiévale.
<Le château de Dinan
tumes d’époque) lors de la Fête des Remparts. Tournois de che- valerie, grand marché médiéval, parade... sont au programme! Le long de la Rance, rive gauche comme rive droite, place à la promenade pour la découverte du patrimoine naturel. A moins de préférer une balade fluviale, avec ou sans repas.
A deux kilomètres de Dinan : Lé- hon. Petite cité de caractère, elle possède de nombreux atouts pa- trimoniaux, tandis que ses mai- sons en pierre lui confèrent un charme certain.
Le lac de Guerlédan et ses alentours
Au cœur de la Bretagne, le Lac de Guerlédan s’étire dans la vallée du Blavet. Il est le résultat de la construction entre 1923 et 1930 d’un barrage hydroélec- trique. Sa superficie de 304 hec- tares, sa longueur de 12 km et sa profondeur de 45 m en fait le plus grand lac artificiel de Bre- tagne. A découvrir au fil d’une croisière commentée.
Quant au Canal de Nantes à Brest, qui fut creusé par les forçats de
Napoléon, il est intimement lié au lac. La création du barrage a notamment ennoyé la vallée du Blavet, coupé la continuité du trafic fluvial et englouti 17 écluses...
Au cœur de la forêt de Quénécan, les Forges de Salles témoignent de la vie ouvrière dans la sidé- rurgie aux XVIIIe et XIXe siècles. L’ancien village sidérurgique a été préservé et laissé intact de- puis l’arrêt de son exploitation
en 1877. On y visite les logements des ouvriers et des contremaîtres, la maison du maître des forges, etc. dans un cadre bucolique.
;LeLac
de Guerlédan
La Vallée des Saints (Carnoët)
Sa visite entraîne dans la vie quotidienne et l’art de vivre à la cour des ducs de Bretagne. Tous les deux ans, la ville re- plonge pour un week-end de juil- let au temps des châteaux forts (gentes dames et preux chevaliers arborent fièrement leurs cos-
Côtes d’Armor
  Site touristique « unique au monde », La Vallée des Saints est une véritable île de Pâques bretonne !
Un projet un peu fou qui a dé- marré en juillet 2008. L’idée ? Implanter sur un site des sculp- tures monumentales (de quatre à cinq mètres) représentant les saints bretons et permettant de rendre hommage à la mémoire collective de la région.
Trois fois par an, des sculpteurs se relaient pour créer de nou-
veaux colosses dans des blocs de granit de plusieurs dizaines de tonnes extraits des carrières bretonnes.
En juillet, à l’occasion de son dixième anniversaire, La Vallée des Saints accueillera son 100e géant : la statue de granit de Saint Piran, en provenance des Cornouailles britanniques. Réalisé par deux sculpteurs, l’un Breton, l’autre Britannique, le nouveau géant de pierre a quitté l’Angle- terre le 11 mai dernier à bord
d’un vieux gréement, La Nébu- leuse, pour arriver le lendemain à Paimpol. Avant d’entamer une odyssée de deux mois à travers la Bretagne, puis s’installer dans La Vallée des Saints, une venue qui sera prétexte à trois jours de fêtes (du 27 au 29 juillet).
Sur le site se trouvent également une motte féodale, une chapelle classée monument historique et un site archéologique.
 VOYAGES & GROUPE THEMATIQUE 01 - Juin 2018 - 13
© E. Berthier









































































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