Page 42 - MOBILITES MAGAZINE N°33

Opérateurs & réseaux
: Par quels types de clients êtes-vous
justement le plus souvent approchés ? Des autorités organisatrices de mobilités ou des opérateurs ?
GB : La segmentation de clientèle se fait en fonction de la taille des agglomérations ou des villes. Dans les centres urbains les plus im- portants, l’ile-de-France, Lyon ou Aix par exemple, ce sont les AO qui viennent vers nous. Pour les villes de taille plus modeste, c’est surtout l’opérateur qui est à l’origine de la demande. ? Quoi qu’il en soit, nous parlons le même langage à tous nos clients potentiels.
: Vos activités se répartissent aujourd’hui
entre la France et différents marchés à l’étranger, quelles spécificités avez-vous pu remarquer entre ces marchés par rapport au concept de TàD ?
GB : en France, avec l’importance prise au fil du temps par le principe de délégation de service public,
nous avons pu constater que les clefs sont surtout dans les mains des opérateurs. Ce qui n’est pas le cas partout. en Grande-Bretagne par exemple, le marché est beau- coup plus libéralisé. en Allemagne, il existe, comme aux USA, des régies dans la grande majorité des villes. Ces différences ne nous posent guère de problèmes, car notre so- lution s’adapte très facilement aux différences, les enjeux restant fi- nalement les mêmes à peu près partout.
: Quelles sont les prochaines étapes de
développement pour Padam mobility ?
GB : notre offre s’adapterait très bien aux contraintes du transport de personnes à mobilité réduite, nous allons donc analyser avec at- tention nos possibilités dans ce sec- teur. Par ailleurs, nous sommes at- tentifs à notre capacité de croissance dans le BtoB. Quoi qu’il en soit, nous réalisons aujourd’hui les deux tiers de notre activité en France. z
PROPOS RECUEILLIS PAR PIERRE COSSARD
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42 - MOBILITÉS MAGAZINE 33 - JAnvier 2020
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