Page 41 - MOBILITES MAGAZINE N°33
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royaume-Uni, avec rATP Dev à l’été 2016.
C’est le début d’une croissance qui amène l’entreprise à Gally-Mauldre (Yvelines) et Orléans (Loiret) pour mettre en place ses premiers ser- vices en France.
en octobre 2018, Siemens Mobility, qui s’intéresse de près au déve- loppement de Padam Mobility, in- vestit un montant non communi- qué dans l’entreprise.
Le mouvement s’accélère début 2019 avec des contrats à Chelles et Meaux (Seine-et-Marne), et pour la Métropole européenne de Lille... Padam Mobility emploie à ce jour 35 personnes.
: Vous êtes implantés sur un marché
plutôt concurrentiel. Comment faites-vous la différence ?
Grégoire Bonnat : Je pense que nous sommes en pointe au niveau de la technologie que nous mettons à disposition de nos clients.
Plus précisément, je dirais que nous disposons d’une technologie de nouvelle génération appliquée au transport à la demande.
: Qu’entendez- vous par nouvelle
génération ?
GB : en fait c’est assez simple, la plupart des logiciels de TàD existant datent d’une quinzaine d’année. et même si ils ont été continuelle- ment améliorés, ils furent pensés avant l’arrivée massive du smart-
phone ou de la cartographie nou- velle génération.
notre produit lui, intègre tous ces éléments dès sa conception. Grâce à cela, nous avons pu développer une solution unique certes, mais que nous pouvons adapter à toutes les spécificités demandées par nos différents clients.
:LeTàDest considéré aujourd’hui
comme une des solutions possibles aux besoins de transport des zones rurales. Qu’est-ce qui caractérisent ces territoires selon vous ? GB : La différence fondamentale se situe au niveaux des flux. Ces derniers sont évidemment faibles en zones rurales, donc avec beau- coup de sous-traitance.
en revanche, il n’y a pas besoin de
Notre offre s’adapterait très bien
aux contraintes du transport de personnes à mobilité réduite, nous allons donc analyser avec attention nos possibilités
dans ce secteur.
temps réel par exemple, ce qui simplifie la mise en œuvre. il s’agit généralement d’une demande réelle avec peu de moyens.
A contrario, en zones urbaines ou périurbaines, les moyens sont beau- coup plus importants mais, concur- rence des modes oblige, l’offre de TàD doit être rendue le plus at- tractive possible pour convaincre le client potentiel.
: Le TàD est donc bien une solution
parfaitement adaptée aux contraintes du monde rural ? GB : C’est peut-être même la seule qui soit réellement pertinente dans les zones vraiment peu denses, car c’est aussi l’offre la plus flexible qui soit. nous travaillons par exem- ple aujourd’hui avec des PMe comme Car Alliance ou Prêt à Partir pour mettre en place des services ambitieux sur leurs périmètres.
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   MOBILITÉS MAGAZINE 33 - JAnvier 2020 - 41
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