Page 9 - Voyages&groupe n°22
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es envies
des relations presse pour Oise Tourisme, après avoir œuvré sur le marché groupes au sein de la structure insti- tutionnelle. Pour Elysée Ran- gée, responsable commercial à Escap’Orne, « les jeunes seniors se rebellent : ils de- mandent des devis avant de négocier en direct avec les prestataires, mettent en concurrence les autocaristes. On a un groupe de 70 per- sonnes qui vient à 30 voi- tures ! Ils réduisent les coûts pour consommer plus sur place ». Carole Leprêtre, res-
Après-midi dansante dans l’Orne
dix et 15
personnes »
Les circuits à l’étranger n’échappent également pas à la règle, comme l’atteste Vincent Raveton, chef des ventes groupes chez Verdié Voyages : « nous avons plutôt une clientèle troisième âge aisée, mais le vieillissement des groupes est net, passant à 70-75 ans ».
Autre constat, le groupe se rétrécit partout avec une moyenne de 35 pax, selon Destination groupes. Ce que confirme Laëtitia Dessaint
ponsable des résas groupes du Pas-de-Calais renchérit : « en séjour, on est sur du troisième âge actif. A la jour- née, ce sont des plus petits groupes quatrième âge avec des visites plutôt culturelles de proximité ».
” « Une tendance nette : partir entre
(Oise) : « on est plutôt sur 40 personnes, de ce fait, en plus de notre brochure groupes classique, nous en avons créé une pour les grands groupes... tout en ré- pondant parallèlement aux demandes pour mini- groupes ».
Idem pour les voyages hors Hexagone, car un retraité de 60-65 ans aujourd’hui a beaucoup voyagé. « Partir avec 40 ou 50 personnes ne le séduit pas. En revanche, les groupes privatifs entre dix et 15 personnes est une tendance nette : on a doublé le nombre en 2018 », déclare ainsi Vincent Raveton (Verdié Voyages).
Pourtant en France, le mini- groupe reste globalement à la marge : 1,7% en 2018, toujours selon Destination Groupes. « C’est clairement une niche à travailler, tout comme le tourisme d’affaires
Enquête
 VOYAGES & GROUPE 22 - MarS 2019 - 9
“Le minigroupe reste globalement à la marge. Mais, c’est
clairement une niche à travailler.
 © eSCap’Orne
 

















































































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