Page 26 - Voyages & groupe n°26
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  pour un changement de ca- dre radical. Y arriver au cou- cher du soleil est un moment à ne pas manquer. Plusieurs campements, du simple au plus luxueux, accueillent les groupes. Il faut y rester une ou deux nuits pour vivre une belle expérience, rencontrer les bédouins, savourer des dattes, le café à la carda- mone... Et ce que je conseille, c’est de passer ensuite par un wadi, des vallées ver- doyantes où on peut nager, marcher, pique-niquer, puis retourner à Mascate.
V&G : quelles sont les régions que vous souhaitez développer ? Rania Khodr : avec le mi- nistère du Tourisme, nous cherchons à développer le nord, la péninsule de Mu- sandam et ses fjords ma- gnifiques à une heure de vol de Mascate, ainsi que le sud doté de plages à perte de vue et à une heure trente de vol de la capitale. Le sud et Salalah se développent beaucoup avec les deux
Wadi Bani Habeb.
clubs ouverts récemment, et la mise en place de plu- sieurs vols par jour. Là, c’est l’océan Indien, les cocotiers, le sable fin, les dromadaires sur la plage... Aux côtés de la plage et des activités nau- tiques, il ne faut pas man- quer une excursion à la jour- née dans le désert ou la montage, découvrir des sites archéologiques, le musée Maritime d’Oman, ou encore le boswellia, le fameux arbre à encens.
V&G : le sultanat veut développer les courts séjours. Y compris sur le segment des groupes ? Rania Khodr : Oman est aussi une destination que l’on peut faire en long week- end, sur quatre jours, pour les groupes. En étant basé à Mascate, il est intéressant de rayonner sur une journée dans le désert ou le wadi. Il est également possible d’al- ler en club à Salalah sur quatre jours avec une connexion aérienne à Mas- cate.
V&G : vous avez créé l'office de tourisme en 2002. Quel bilan tirez- vous de ces 17 années ? Rania Khodr : j’ai ouvert l’of- fice de tourisme à Paris au sein de l’ambassade. Il fallait tout faire, j’étais devant une page blanche. La destination n’était pas du tout connue. J’ai commencé à faire des événements, des work- shops, des formations... Les médias ont été parmi les premiers ambassadeurs touristiques du sultanat en France. Sept ans après l’ou- verture de l’office, Oman Air a ouvert la ligne directe Pa- ris/Mascate avec quatre vols par semaine.
C’était donc un gros chal- lenge pour moi ! Il n’y a que deux ans qu’Oman est des- servi par un vol quotidien direct. J’espère avoir dix vols par semaine l’année pro- chaine ! On peut créer un marché avec l’aérien, surtout pour la clientèle groupes. Sinon, nous sommes passés d’un bureau de 12 m2 à 120 m2, d’une à quatre per-
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Le désert de sharqiyah..
 Le souk de Muttrah.
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