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164 177 L ’effondrement du mur de Berlin comprenait pas le Yiddish, et avait toutes les chances d’être rebutée par
LA MAIN CACHEE man’s land dont la population s’était vu interdire l’accès depuis des
décennies. Les Berlinois de l’Ouest escaladèrent le mur de trois
mètres de haut et sautèrent dans les bras de leurs concitoyens. La
police des frontières de l’Allemagne de l’Est regarda tout d’abord la
scène d’un air détaché, avant de subitement céder à un
enthousiasme non dissimulé. Une dizaine d’équipes de télévision
d’Allemagne de l’Ouest se ruèrent vers un groupe de policiers
d’Allemagne de l’Est : “Êtes-vous heureux ?” leur lança un
journaliste. Pour toute réponse, un jeune policier eut un immense
sourire qu’il tenta maladroitement de dissimuler en tournant le
dos aux caméras. À quelques mètres de là, un jeune homme
assénait des coups sur le mur avec un marteau et en lançait les
débris vers la foule. “Le mur est tombé ! scandait la foule en délire.
Le mur est tombé !”
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Durant toute la journée et jusqu’à la nuit tombée,
d’innombrables groupes de gens traversèrent cette frontière
autrefois infranchissable. De jeunes Allemands de l’Ouest
escaladèrent le mur pour y brandir des bouteilles de champagne et
en asperger la foule.
« Souvenez-vous du 9 novembre ! » s’époumona un homme
d’âge moyen, couvrant les cris de joie de la foule exaltée.
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Le 9 novembre. La date était historique.
Or cinquante-et-un an auparavant, le 9 novembre 1938 avait
également marqué l’Histoire. Mais avant d’en dire davantage,
précisons quelques points importants concernant ce Mur.
· Le rideau de fer
« De Szcecin dans les Baltiques jusqu’à Trieste dans l’Adriatique,
un rideau de fer est descendu sur le Continent européen », déclara
Churchill. C’était en mars 1946, moins d’un an avant l’alliance
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L ’effondrement du mur de Berlin
fasse en Yiddish. Les Russes savaient que la plus jeune génération ne une exception et lui permit d’enseigner à Moscou, à condition qu’il le Rav Avrohom Miller avait été un talmid du ‘Hafe
huile destinée à brûler une journée en brûlera huit.
Une histoire Talmudique illustre à merveille ce propos.
Un soir, la fille de Rabbi ‘Hanina ben Dossa annonça à son
père :
« Nous n’avons pas d’huile pour allumer des bougies.
À la réponse affirmative de sa fille, il déclara :
- Avons-nous du vinaigre ? demanda-t-il.
- Alors que Celui Qui ordonne à l’huile de brûler, ordonne
maintenant au vinaigre de le faire ».
Elle alluma le vinaigre, et il brûla.
Pourquoi l’huile est-elle un combustible et non le vinaigre ?
L’huile et le vinaigre réagissent-ils différemment « par nature » ?
D’après Rabbi ‘Hanina, l’huile brûle non en raison d’une
quelconque « loi de la nature », mais parce que Hachem en a décidé
ainsi. Le monde physique est uniquement l’expression d’une
essence spirituelle supérieure qui est la « Volonté de Hachem ».
Ce principe se retrouve dans les plus brillantes réussites
technologiques, ultimes expressions de l’ingéniosité de l’être
humain et de son contrôle sur la nature. Qui instille les pensées
dans l’esprit d’un homme pour qu’il invente une nouvelle machine ?
Les frères Wright n’avaient suivi aucun cursus universitaire, et
pourtant ce sont eux, et non les plus grands scientifiques de
l’époque, qui ont découvert comment voler ! Les frères Wri�ht et les lumières de ‘Hanouka
Plus encore, les plus grandes inventions sont bien souvent le
résultat de ce que l’on appelle à tort « la chance » et le « hasard ».
Wilbur Wright, par exemple, a découvert un principe clé de
l’aérodynamique, « le vrillage de l’aile » pendant qu’il jouait
distraitement avec une boîte en carton en attendant le client. (Voir
ci-dessous le paragraphe intitulé « Quelques précisions concernant
l’histoire de l’aviation. »)
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