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Nous sommes préseNts
le patronat veut hausser la construction dans
les priorités économiQues
27 mai montréal
le Conseil du patronat (CpQ) et neuf associations représentant des secteurs de la construction, dont l’aQmaT, demandent au gouvernement du Québec de mettre en place une stratégie économique dédiée.
le grand forum de mobilisation Vers une stratégie québécoise pour l’écosystème de la construction, organisé le 27 mai par le Conseil du patronat du Québec (CpQ), a réuni les principales associations sectorielles engagées dans la chaîne de valeur de l’écosystème de la construction, de même que plusieurs autres parties prenantes.
au terme de ce forum et à la suite des échanges qui s’y sont déroulés, les organisations suivantes ont reconnu la nécessité de stimuler l’innovation et l’intégration des mutations en cours au sein des di érents secteurs impliqués dans la vaste industrie de la construction :
• associationdel’aluminiumduCanada(aaC)
• associationdubétonduQuébec(aBQ)
• associationdelaconstructionduQuébec(aCQ)
• association des constructeurs de routes et grands travaux du Québec (aCrgTQ)
• Associationdes rmesdegénie-conseil–Québec(AFG)
• association des professionnels de la construction et de l’habitation du Québec (apCHQ)
• association québécoise de la quincaillerie et des matériaux de construction (aQmaT)
• CorporationdesentrepreneursgénérauxduQuébec(CegQ)
• Conseildel’industrieforestièreduQuébec(CiFQ)
Commentant l’initiative, le président et chef de la direction de l’aQmaT, richard darveau, est d’avis que l’absence de l’industrie, notamment du secteur de l’habitation, au Conseil des ministres, n’aide pas à être bien défendus et promus : « L’industrie agro-alimentaire a à juste titre son porteur de dossiers, les mines, l’industrie touristique, les pêches, l’industrie maritime, etc., mais nous demeurons sans ministre avec qui dialoguer. il nous faut cogner à la porte d’au moins cinq ministères di érents pour être entendus ».
les organisations invitent la ministre de l’Économie, de la science et de l’innovation et ministre responsable de la stratégie numérique, dominique anglade, à doter le Québec d’une première stratégie économique dédiée à leurs secteurs, en mettant sur pied un pôle de développement structurant faisant appel aux acteurs du milieu et en impliquant les di é-
rents ministères concernés au sein d’une démarche inclusive.
À ce titre, le CpQ invite notamment le gouvernement du Québec à prendre connaissance des conclusions de son étude sur l’écosystème de la construction, élaborée avec le concours de la firme deloitte, qui dresse un portrait économique de ses di érents secteurs. Cette étude conclut notamment en la nécessité de doter le Québec d’une stratégie innovante favorisant le développement et la croissance des parties prenantes reliées à l’écosystème de la construction.
La construction,
avant tout un écosystème d’affaires
La construction est l’un des domaines qui crée le plus d’activité dans l’économie en utilisant des intrants provenant d’un large éventail de secteurs.
Alors que le secteur de la construction au Québec représente 22,4 milliards $ en PIB et 267 500 emplois, ce n’en sont que les effets directs. L’activité dans le secteur crée en fait des retombées économiques indirectes considérables soient 12,9 milliards $ en PIB et 155 800 emplois. À cela viennent s’ajouter 8,3 milliards de $ en PIB et 90 700 emplois induits par les dépenses des ménages selon nos estimations.
Le PIB induit tient compte des dépenses de consommation
induites par les revenus des ménages engendrés par la production des besoins directs et indirects reliés.
La même analyse s’applique aux emplois.
JUin 2016 aQmat magazine 19