Page 10 - AQMAT_Magazine_Printemps_2022
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 Deux ans de combat plus tard...
Ai-je le droit d'employer un langage guerrier quand je veux revenir sur le rôle
que nous avons tous joué depuis les premiers confinements sanitaires de la population québécoise ? Au sens premier, c'est le peuple ukrainien et les soldats russes conscrits qui devraient sans doute être les seuls à évoquer l'engagement physique et moral,
les gains logistiques, les pertes humaines...
elativisons donc. Sans aller non plus jusqu'à nier nos exploits. Ceux des quincailliers, ceux des distributeurs et des fabricants. Ceux aussi
de l'AQMAT. Souvent ensemble. Et presque toujours convergents.
J'ai inséré le mot « presque » parce que forcément,
quand on choisit le camp de l'action plutôt que son contraire, on fait déplaisir à quelques-uns. Et il arrive que ceux-ci aillent jusqu’à manigancer pour que l’AQMAT ne tranche aucun dossier litigieux. Comme si le fait de demeurer divisés
réglait quoi que ce soit ou que le travail d’un président d’association (ou de syndicat) consistait à n’avancer
que si 100 % des membres suivent...
Car s’il est vrai que ne rien faire et ne rien dire ne froisse personne, il est encore plus prouvé que de ne jamais attaquer finit par nous faire perdre des positions.
À ce chapitre, Garry Kasparov, le champion des champions aux échecs, savait visiblement mieux lire un terrain
et attaquer au bon moment, avec les bonnes pièces, que le président de son pays...
Ce qui m’amène à poser la question qui tue : c'est quoi une cause légitime ? Celle de Poutine l'est-elle moins
que celle de Zelensky ? La réponse est brutale : « Oui ». Explication : parce que le président Ukrainien est l'expres-
sion de son peuple qui a été libre de l'élire et qui l'est encore de l'appuyer et parce l’activité parlementaire est
encore maintenue dans ce pays. L'autre camp ne peut en dire autant.
R
 Le mot du président
Tant que je prendrai des positions qui sont appuyées par au moins les trois quarts des membres, je trouverai le courage d'attaquer et de les défendre, puis je tâcherai d'amener les autres
à accepter la décision de la majorité.
  













































































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