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Le changement de visage
et l’apport de culture peuvent rapporter
Lors de sa dernière participation à la Coupe du monde de soccer en 1986,
l’équipe nationale masculine canadienne finit au dernier rang de son groupe.
En 2014, l’unifolié pointe au cent-douzième rang mondial. Aujourd’hui, la sélection canadienne vient de terminer en tête de la Confédération de football
d’Amérique du Nord, d’Amérique centrale et des Caraïbes (CONCACAF),
ce qui la qualifie pour la Coupe du monde prévue se tenir au Qatar à la fin
de l’année courante et la fait grimper au 38e rang du classement mondial de la FIFA. Un changement culturel, ou plutôt multiculturel s’est opéré.
I
l est souvent dit que la diversité fait la force du Canada et cela est particulièrement le cas quand vient le temps d’observer les performances de notre équipe masculine
au Canada à l’âge de six ans. À leurs côtés, le défenseur Samuel Piette tient le fort lui qui est né à Le Gardeur et a grandi au Québec.
Toutes ces origines extrêmement diverses et ces histoires qui sont toutes uniques apportent une touche à l’équipe canadienne dont peu de pays peuvent se vanter. Cette diversité est une recette qui est en train de faire ses preuves alors que l’unifolié connaît ses meilleurs moments de l’histoire au soccer masculin.
Alors que le Canada accueillera la Coupe du monde en 2026 aux côtés des États-Unis et du Mexique, il sera du même coup automatiquement qualifié pour une deuxième coupe du monde de suite, une première en plus de quarante ans. Avec les performances des Davies, David, Borjan et compagnie, jumelé au futur extrêmement prometteur de l’équipe nationale, l’ascension fulgurante du soccer au Canada et du même coup de notre équipe sur la scène internationale, ne montre aucun signe de ralentissement.
de soccer.
Prenons Milan Borjan, gardien de but qui multiplie les arrêts sensationnels. Borjan est Canadien d’origine serbe, né en ancienne Yougoslavie. Sa famille immigre au Canada alors qu’il est âgé de 13 ans. Ces performances magistrales devant le filet offrent une chance au Canada de gagner match après match. Que dire d’Alphonso Davies, vedette de l’équipe canadienne et 42e meilleur joueur de soccer sur la planète selon le journal anglais The Guardian. Né au Ghana d’une famille de réfugiés libériens, il immigre au Canada à 5 ans et réussit à se tailler une place dans l’équipe canadienne pour la première fois alors qu’il a à peine 16 ans. Ou bien Jonathan David, troisième meilleur buteur de l’histoire du pays avec 20 buts en seulement 27 sélections. Né à Brooklyn, il grandit à Port-au-Prince en Haïti avant de déménager
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Dossier Employés d’ailleurs
On dit qu’une image vaut mille mots, il semble que les performances du Canada, entre 1986 et aujourd’hui, aient évolué en parallèle avec la diversité de ses joueurs.