Page 33 - AQMAT Magazine Octobre-Novembre 2018
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                  ex-empLoyé de anCtiL
coupable de bris de
confidentialité
Un juge de la Cour supérieure vient de condamner Stéphane Raymond, un ex-employé de la division Environnement Anctil du Groupe Anctil, en Estrie, à la suite d'accusations d'avoir subtilisé des listes de clients, de fournisseurs et de prix à son employeur, pour en faire profiter son nouvel employeur, un concurrent direct d'Environnement Anctil dans la région.
La responsable du dossier au Groupe Anctil, nathalie Dupont, directrice de la division environnement Anctil se dit satisfaite de la décision de la cour. « La décision a très bien mis en lumière la complicité de notre ancien employé avec un compétiteur pour mettre la main sur nos informations confidentielles pour ensuite négocier une liste de prix compétitifs auprès de fournisseurs et ainsi nous concurrencer de façon déloyale. nous espérons que ce jugement servira d’exemple pour dissuader des entreprises d’agir de la sorte », a-t-elle ajouté.
Rappel des faits
Stéphane raymond a été à l’emploi de Groupe Anctil, Division environnement, de 2008 à 2011, puis du 12 mai 2014 au 15 février 2017, où il était notamment conseiller aux ventes. en février 2017, il est engagé par centre Jardin St-césaire. Il prend alors plusieurs captures d’écran de l’ordinateur de la compagnie à l’aide de son téléphone cellulaire ; il transfère ensuite les images dans son ordinateur personnel. Le 15 février m. raymond avise son employeur par téléphone qu’il démissionne et quitte le commerce immédiatement. Au début du mois de mai, on découvre que m. raymond aurait subtilisé des informations de l’entreprise.
Un jugement un peu décevant sur le plan financier
à titre de dommages, le juge a condamné Stéphane raymond à verser la somme de 4 560 $ à son ancien employeur, ce qui représente les six semaines de salaire qu’il aurait touchées s’il avait donné un délai de congé jugé raisonnable par la cour. Le juge Provencher a également condamné m. raymond, et son nouvel employeur à payer solidairement un montant de 15 000 $ correspondant aux troubles, inconvénients et honoraires extrajudiciaires engendrés par la situation, de même que des frais de 28 722 $ pour l’embauche d’autres spécialistes impliqués dans l’affaire.
Gestion
   HYDROFOAM
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