Page 18 - AQMAT Magazine Mars 2019
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  ActuAlité
les MeMbres de l’aqMat
de nouVeau reprÉsenTÉs  au conseil du paTronaT
La direction de l’AQMAT vient de donner son accord pour joindre – ou plutôt rejoindre – les rangs du Conseil du patronat du Québec (CPQ).
  l’organisme fête ses 50 ans. son lea- dership dans l’écosystème de la construc- tion et de son orientation clairement favorable à la prospérité des entreprises, des régions et du québec a convaincu la direction de redevenir membre.
«nous l’avons été il y a longtemps. nous avons quitté le cpq. l’organisme a clairement manifesté ces dernières années son intérêt pour notre secteur économique et sa volonté de refléter non seulement le grand Montréal, mais l’ensemble des régions où évoluent la plupart de nos pMe membres », de déclarer richard darveau, président et chef de la direction de l’aqMat.
l’aqMat rejoint ainsi environ 70 autres organismes patronaux ou corporations professionnelles déjà membres du cpq
le coût d’adhésion est élevé, 2 900 $, mais le jeu en vaut la chandelle en raison du poids politique du cpq eu égard à des dossiers sensibles à défendre. sa plateforme économique contient des énoncés qui rejoignent les préoccupations de l’aqMat et de ses membres, assure richard darveau.
s’inscrivant dans un contexte où la récente croissance du Québec n’efface pas de grands enjeux pour le dévelop- pement économique, tels que, le vieil- lissement démographique, la transition énergétique, les mutations technolo- giques et les incertitudes mondiales, la nouvelle plateforme met de l’avant
24 priorités, réparties selon 6 grands domaines d’intervention :
•  main  d’œuvre : accompagner les employeurs québécois face aux multiples enjeux liés au développe- ment du capital humain, et renforcer le lien éducation-formation-emploi, afin de favoriser l’adaptation et la compétitivité des entreprises ainsi que des institutions, et l’inclusion des personnes sous représentées dans le marché du travail ; de plus, assurer une mise en œuvre dyna- mique d’une première stratégie nationale sur la main d’œuvre.
•  lois et réglementation du travail : 
s’assurer que l’encadrement légis- latif et réglementaire du travail per- mette l’évolution de l’organisation du travail dans le sens d’un équilibre constructif entre le progrès social et le progrès économique.
•  finances  publiques : promouvoir les liens entre la rigueur budgétaire, le progrès social et la prospérité en orientant les gouvernements vers des mécanismes de gestion à long terme, une fiscalité compétitive et équitable des entreprises et une
intervention publique dans l’éco- nomie judicieuse et adaptée à des besoins stratégiques.
•  défis publics : édifier un appareil éta- tique moderne, efficace et exemplaire qui agit à tous les paliers de gouver- nement comme facilitateur du déve- loppement économique et social.
•  environnement  et  changements  climatiques : faire de la lutte contre les changements climatiques et des technologies propres un levier de développement économique et social en incitant le gouvernement à mettre en place des stratégies et politiques facilitant la rentabilité des investissements en innovation et en développement technologique, ainsi que l’adoption de réglementations environnementales intelligentes.
•  moteurs de croissance : défendre les conditions qui permettront une accélération tangible de la maturation et de la croissance des entreprises, ainsi qu’une meilleure intégration dans les chaînes de valeur mondiales : l’entrepreneuriat, l’innovation, la logistique, l’interna- tionalisation et la diversification.
18 Mars 2019 aQmaT magazine
 















































































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