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proie à des conditions de travail ou d’études justes et raisonnables ou simplement à sa dignité.
son petit frère, le harcèlement dit psychologique, n’est pas moins banal. il se dé nit, selon l’article 81.18 de la loi sur les normes du travail, comme étant « une conduite vexatoire se manifestant soit par des comportements, des paroles, des actes ou des gestes répétés, qui sont hostiles ou non désirés, laquelle porte atteinte à la dignité ou à l’intégrité psychologique ou physique du salarié et qui entraîne, pour celui-ci, un milieu de travail néfaste ».
attention, on peut harceler sans répéter. en effet, une seule conduite vexatoire peut également constituer du harcèlement psychologique si elle porte une telle atteinte et produit un e et nocif continu pour le travailleur.
Des conseils
à nos employeurs ?
• adoptez vite une politique et faites qu’elle soit connue et respectée.
• donnez l’exemple en ayant des comportements respectueux et exempts de harcèlement.
• soutenez la personne qui se croit victime de harcèlement en l’informant de votre politique et du mécanisme de traitement des plaintes.
• collaborez à l’établissement des faits et à l’application des solutions pour corriger la situation.
• intervenez en amont à une plainte si vous constatez qu’un comporte- ment importune une employée.
• restez informé des lois et politiques en vigueur pour en comprendre la portée. voir notre chronique juri- dique en pages 36-37.
Mot de la direction
* le féminin est volontairement employé dans ce document uniquement dans le but de souligner que 90 % des victimes sont des femmes.
Le traitement des plaintes auquel peut recourir une personne victime de harcèlement peut suivre trois scénarios :
1. 2. 3.
Démarche informelle où l’on parle avec la personne concernée
Démarche formelle prenant la forme d’une plainte écrite
Démarche légale
où un dossier est déposé à la Commission des normes du travail
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