Page 25 - AQMAT MAGAZINE - Juillet-août 2017

Le béton et l’acier : déjà engagés dans les Déclarations environnementales
Depuis le 1er novembre 2016, tous les projets visant une certi cation LEED Canada doivent être enregistrés sur la base de la version 4 de ce système d’évaluation environnemental des bâtiments.
L’Association canadienne du ciment (ACC) a vite entrepris de répondre à cette nouvelle exigence visant à réduire les impacts environnementaux des matériaux utilisés dans les bâtiments. Et c’est ainsi qu’elle publiait récemment, avec le Groupe CSA, une DEP pour son ciment à usage général et son ciment Portland au calcaire.
Pour sa part, L’Institut canadien de la construction en acier (ICCA) a présenté ses déclarations environnementales de produits (DEP), le 17 février à Montréal, à l’occasion de la première de ses quatre conférences 2017. L’industrie de la construction en acier est en pleine mouvance, notamment par son souci d’améliorer sa performance environnementale. Les certi cations se multiplient pour mieux adresser l’ensemble des préoccupations du marché et mettre les e orts là où ça compte.
Le Comité conjoint CIFQ-AQMAT progresse sur la voie de l’identi cation traçable du bois
Malgré l’été et surtout, en dépit de l’énergie investie par les scieries et leur association sectorielle pour défendre leur peau et leurs billots face des États-Unis plus protectionnistes que jamais, une réunion s’est tenue le 8 juin a n d’articuler le projet d’estampiller les matériaux de bois avec un système d’information valorisante pour l’acheteur et le producteur.
Actuellement, le code apparaissant sur le bois vendu en magasin ne révèle rien sur la provenance du matériau, d’où une perte de capital marketing. Le Conseil de l’industrie forestière du Québec (CIFQ) est à naliser un modèle d’estampe permettant d’identi er le moulin et la municipalité.
Font partie du comité : Alain Gagnon du Groupe Crête, Philippe Coaillier de AFA Produits forestiers, Richard Massé, acheteur chez Patrick Morin, Hugo Coderre des centres de rénovation O. Coderre et Fils (Castle), Laurence Drouin, Mario Saint-Laurent et Denis Rousseau du Conseil de l’industrie forestière du Québec ainsi que Richard Darveau de l’AQMAT.
Il est de plus en plus manifeste que les consommateurs favo- riseront les produits sur lesquels ils détiennent un maximum d’information. C’est vrai pour le vin et pour tout achat : on lit l’étiquette ou l’emballage en espérant que l’information ne nous laisse pas sur notre faim... ni notre soif !
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JUILLET-AOÛT 2017 AQMAT MAGAZINE 25