Page 11 - AQMAT Magazine Avril/Mai vol60 no3
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un immense travail a aussi été accompli aux fins d’obtenir la confiance de la Commission des partenaires du marché du travail, l’organisme qui gère le fameux 1 % où les grands employeurs doivent contribuer s’ils n’ont pas investi suffisamment en formation de leurs effectifs. C’est seulement à la mi-décembre que l’AQMAT a enfin obtenu un accord de financement à hauteur de 200 000 $ de la part du gouvernement du Québec. Ceci nous permet de jouer le rôle de formateur et plus précisément de certificateur de perfectionnement afin de donner une valeur ajoutée à nos marchands par rapport aux Costco et Walmart de ce monde, dont l’offre ne mise pas du tout sur la compétence technique de leur personnel ;
le quatrième chantier qui nous a tenus occupés concerne le crédit d’impôt. Après avoir gagné LogiRénov, on a voté un mandat de lobbying clair à notre président qui, en alliance avec l’APCHQ et le mouvement vert, nous a obtenu RénoVert. Comme vous le savez, notre stratégie à long terme vise à obtenir un crédit d’impôt permanent et pancanadien.
le dernier sujet dont je tiens à vous parler, même s’il n’est pas populaire, concerne l’augmentation impor- tante du tarif des cotisations des fournisseurs qui est passée de 450 $ à 750$. Ce geste peu populaire, mais jugé nécessaire, nous permet d’envisager la création d’une réserve financière apte à améliorer notre stabilité et notre croissance.
Dans le rayon des échecs ou des réali- sations, disons, non achevées, j’attire votre attention sur le manque de rigueur au niveau de nos comités.
Officiellement, nous avons un comité pour l’organisation du gala, un autre pour les activités sociales, un troi- sième pour le congrès. Dans les faits, il manque de sang neuf sur ces instances consultatives. Puisque les seuls éléments sont déjà des membres du conseil déjà très commis à la cause de l’AQMAT, les comités sont essoufflés.
Seuls les comités ad hoc ont bien fonctionné :
le comité des affaires publiques avec Paul Faulkner a été actif avec des éléments extérieurs siégeant avec lui. C’est ainsi que le dossier du crédit d’impôt a bien avancé ;
le comité ad hoc pour choisir les innovations composé des quatre marchands membres du conseil a bien fait son boulot aussi ;
et en n, l’important comité chargé d’évaluer annuellement le rendement du président et chef de la direction, sans doute le principal rôle d’un c.a. Comprenant Guylaine Brochu, Hugo Coderre et moi-même, ce comité a reconnu les accomplissements de Richard au niveau de la visibilité apportée publiquement à l’Associa- tion et au souffle vigoureux qu’on sent dans les publications et les évé- nements. Nous l’avons félicité pour avoir gagné la présidence des cinq associations régionales du Canada pour les deux ans à venir. Nous avons déploré que deux événements sociaux soient annulés. Nous avons exprimé le souhait qu’un contrôle resserré soit exercé sur les frais xes pour éviter toute in ation et aider à dégager des béné ces réguliers.
Nous avons par ailleurs pris la décision de rendre le conseil d’administration pleinement souverain en n’organisant pas de réunions de comité exécutif.
Je suis aussi content de notre décision d’appuyer une cause, en l’occurrence la Fondation pour l’hôpital Sainte-Anne venant en aide à nos soldats meurtris. Je suis surtout heureux que par notre créativité, nous engagions la commu- nauté à s’impliquer nancièrement, ce qui évite de grever nos fonds propres.
MOT DU CONSEIL
NOUS PENSONS À LA NATURE
AVRIL-MAI 2016 AQMAT MAGAZINE 11
En perspective, si jamais mes collègues me font l’honneur de présider de nou- veau le Conseil pour une autre année, je tenterais de réaliser les cinq promesses électorales suivantes avant qu’on ne se revoie à la 77e assemblée générale :
1.
2. Que l’AQMAT soit devenue forma- teur certi é pour perfectionner les conseillers-vendeurs et leurs superviseurs ;
3. Que l’AQMAT et ses collègues du reste du Canada aient obtenu du gouvernement Trudeau une mesure permanente en faveur de rénovations de qualité ;
4. Que la réserve financière pour lobbying de 50 000 $ soit réelle et mise à contribution ;
5. Et que l’AQMAT soit en position de négocier avec Richard Darveau, dont le contrat de travail vient à échéance en 2017, pour ainsi compter à court, moyen et long terme sur un Président et Chef de la Direction dédié, dynamique et créatif.
Que notre image de marque dynamisée, unifiée et rajeunie contribue à augmenter la partici- pation à nos événements et la lecture de nos publications ;
