Page 176 - VISION MAGAZINE PAYS BASQUE 2019 Liseuse
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                    ON EST LITTÉRALEMENT SUBJUGUÉ PAR CES FAUX MARBRES GRIS, BLEUS, VERTS OU VIOLETS,
                                      LA DÉLICATESSE DES TRAITS DANS LES ORNEMENTS…

















































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                                                                          LE CONCOURS DU MOF
                                                                          Dans ce grand hangar au centre de Biarritz, ébénistes, menuisiers,
                                                                          peintres-décorateurs, couturiers et tapissiers travaillent en
                                                                          parfaite harmonie pour sublimer ce mythe vivant. C’est là que,
                                                                          loin du faste, ces « petites mains du Palais » sont chargées de
                                                                          réparer, entretenir et chiner tout le mobilier Napoléon III. « Ici, ce
                                                                          qui donne le ton d’une chambre, c’est le tissu », précise Lyonel. Un
                                                                          travail qu’il connait sur le bout des doigts et qu’il a mis à profit pour
                                                                          le concours du MOF puisque c’est également à partir d’un tissu de
                                                                          la collection Pierre Frey, le sujet imposé, qu’il a choisi matières
                                                                          et couleurs pour la réalisation du panneau qui lui a valu son prix
                                                                          d’excellence. Fauteuil, lit, table basse, rampe d’escalier, poignée
                                                                          de porte... A l’Hôtel du Palais, Lyonel est le maître incontesté du
                                                                          faux : « Le décor existant est parfois esquinté avec le temps, je
                                                                          refais les raccords ». Des raccords tellement précis qu’à l’image
                                                                          du peintre grec Zeuxis (464 av. J.-C.), qui avait peint des raisins
                                                                          sur lesquels s’étaient jetés des oiseaux, on est trompé par cette
                                                                          exécution parfaite.
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