Page 109 - S. Kristol 20JUIN2025
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SCUBA DIVING
BENEATH THE SURFACE, EVERYTHING CHANGES.
The noise of the world fades, time dissolves, and Paschat enters another dimension — mine.
In this aquatic universe, I break free from gravity, from logic, from limits. Every movement becomes slow, fluid, almost choreographed. I’m no longer a body, but a sensation. The water wraps around me like a deep, gentle thought.
Around me, strange shapes — somehow familiar. Creatures from a dream, or perhaps from my subconscious. They do not judge. They accept me. Here, I am home.
Paschat is not just an explorer: he is a reflection of my own immersion. A way of existing elsewhere, without fear, without a mask. Underwater, I breathe differently. I breathe truth.
This piece is an escape. A dive far from the noise, a return to what truly matters. It also speaks of a journey — both inward and distant — toward childhood landscapes, forgotten shores. Where the instinct of family still watches over me, silent and ever- present.
It is in these depths that I reconnect with the source of my imagination. A silent yet vibrant world, fragile yet infinite. A world where everything begins — and where everything returns.
LA PLONGÉE SOUS-MARINE
SOUS LA SURFACE, TOUT CHANGE.
Le bruit du monde s’éteint, le temps se dilue, et Paschat entre dans une autre dimension — la mienne.
Dans cet univers aquatique, je me délie de la gravité, de la logique, des limites. Chaque mouvement devient lent, fluide, presque chorégraphique. Je ne suis plus un corps, mais une sensation. L’eau m’enveloppe comme une pensée douce et profonde.
Autour de moi, des formes étranges, familières pourtant. Des créatures venues d’un rêve, ou peut-être de mon inconscient. Elles ne me jugent pas. Elles m’acceptent. Ici, je suis chez moi.
Paschat n’est pas un simple explorateur : il est le reflet de ma propre immersion. Une façon d’exister ailleurs, sans peur, sans masque. Sous l’eau, je respire autrement. Je respire vrai.
Cette œuvre est une évasion. Une plongée loin du tumulte, un retour à l’essentiel. Elle évoque aussi un voyage – intérieur et lointain – vers des terres d’enfance, des rivages oubliés. Là où l’instinct de famille veille encore, silencieux, comme une présence constante.
C’est dans ces profondeurs que je retrouve l’origine de mon imaginaire. Un monde silencieux mais vibrant, fragile mais infini. Un monde où tout commence, et où tout revient.
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