Page 115 - S. Kristol 20JUIN2025
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MY UNIVERSE
WHAT I WANT PEOPLE TO FEEL.
My universe is atypical. It doesn’t fit neatly into any specific category — and I’ve never tried to make it fit. It’s a wor- ld I’ve built naturally, since childhood. A world that has always been with me, and that now fully expresses itself through my sculptures and paintings.
I blend urban, industrial, raw elements — sometimes cold in appearance — like pallets, barrels, subway trains, graffiti- covered walls — and I bring warmth, tenderness, and poetry to them. That contrast is essential. My characters are there to bring light, even in the harshest environments. They are kind, sincere, often naïve, always deeply human. And most importantly: they come from within me, with no direct reference to existing figures. They are my creations, my guides, my lifelong companions.
I’m not a street artist, even if my work is very urban. I’m not a pop artist either, even though I use a lot of color. My style is a mix of cultures and influences, shaped in my own way. As I often say: if tomorrow I replace my tags with flowers, maybe a detail will have changed... but the essence stays the same.
I often work with everyday objects, sometimes even things considered “ugly.” My goal is to re-enchant them, to give them a new life, a new perspective. I want my art to speak to eve- ryone. I want adults to reconnect with a part of their childhood. I want children to recognize real emotions. I want everyone to step into my world and feel good there — without needing to understand the codes.
My work is a language of its own. A parallel world — cohe- rent, colorful, alive. And above all: welcoming.
MON UNIVERS
CE QUE JE VEUX QUE LES GENS RESSENTENT.
Mon univers est atypique. Il ne rentre pas dans une case précise — et je n’ai jamais cherché à ce qu’il le soit. C’est un monde que j’ai construit naturellement, depuis l’enfance. Un monde qui m’a toujours accompagné, et qui aujourd’hui s’exprime pleinement à travers mes sculptures et mes tableaux.
Je mélange des éléments urbains, industriels, bruts, parfois froids en apparence — comme des palettes, des barils, des rames de métro, des murs tagués — et j’y ajoute de la chaleur, de la tendresse, de la poésie. Ce contraste est essentiel. Mes personnages sont là pour apporter de la lumière, même dans les décors les plus durs. Ils sont bienveillants, sincères, souvent naïfs, toujours profondément humains. Et surtout : ils viennent de moi, sans référence directe à des personnages existants. Ce sont mes créations, mes repères, mes compagnons de vie.
Je ne suis pas un artiste de street art, même si mon travail est très urbain. Je ne suis pas non plus un artiste pop, même si j’utilise beaucoup la couleur. Mon style est un mélange de cultures et d’influences, que je façonne à ma manière. Comme je dis souvent : si demain je remplace mes tags par des fleurs, j’aurai peut-être changé un détail... mais l’essence reste la même.
Je travaille souvent sur des objets du quotidien, parfois même des objets que l’on considère comme « pas beaux ». Mon but, c’est de les réenchanter, de leur donner une nouvelle vie, un nouveau regard. Je veux que mon art parle à tout le monde. Je veux que des adultes retrouvent une part de leur enfance. Que des enfants reconnaissent des émotions vraies. Que chacun entre dans mon univers et se sente bien, sans avoir besoin de comprendre les codes.
Mon travail, c’est un langage à part. Un monde parallèle, cohérent, coloré, vivant. Et surtout : accueillant.
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