Page 69 - Lifestyle byROSIER 2017

Born in Saint Cloud, Michel Loeb has been passionate about painting since his teenage years, being far from suspecting that he will become, one day, a professional painter.
His parents, jeweler, had hoped that he would take over the family business, and it is quite naturally that Michel learned gemology, and then diamond cutting at an uncle’s place, to become for a while a diamond artisan in view of his future job.
He met and fell in love with France in 1965, and said to her: “I want to live with you, but in the country ... not in Paris”!
He was therefore a “Sunday painter“ when he settled in the countryside, 40 km from Paris, with his wife and their 4 children.
His mom understood that Michel could thrive in a different environment than in the jewelry business, and everything actually shifted when one day, while on a business trip in New York, she walked into Felix Vercel gallery on Madison Avenue to see an exhibition, and explained that her son was also a painter. Mr. Vercel then proposed to meet Michel in his Parisian gallery when he comes back, and it is nally in 1970 that Michel made the decision to devote himself to painting full time. His career began with this art dealer, with whom he had a contract, showed his work in Paris and New York.
It was the Naïf Art great vogue. Michel quickly found the way to success, with one exhibition per year between 1970 and 1988. He then built up a work of quality recognized by collectors in both Europe and the United States.
For nearly 20 years, the Loeb family lived in Ile-de-France, but his wife France dreamed of a second home in Provence in order to “eat cherries“...
So they came to spend a weekend with friends in Oppède, and they bought their rst second home facing the Luberon. After a few years, this fully renovated farmhouse became their main residence. Today, Michel has become totally accustomed to living in the countryside in the midst of vineyards and olive trees, where he works in his studio every day of the year, and even and often sleeps there.
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é à Saint Cloud, Michel Loeb se passionne N
pour la peinture dès son adolescence, en étant bien loin de se douter qu’il sera un jour artiste peintre professionnel.
Ses parents joailliers espèrent qu’il reprendra le ambeau fami- lial, et c’est tout à fait naturellement que Michel apprendra la gemmologie, puis la taille des diamants chez un oncle pour devenir un temps diamantaire en vue de son futur métier.
En 1965 il rencontre et tombe éperdument amoureux de France, qui lui dit : « je veux bien vivre avec toi, mais à la campagne... pas à Paris » !
Il est donc un « peintre du dimanche » lorsqu’il vient s’installer dans la campagne, à 40 km de Paris, avec sa femme et leurs 4 enfants.
Sa maman comprend que Michel pourrait s’épanouir ailleurs que dans la joaillerie, et tout bascule en fait lorsqu’un jour, alors qu’elle est en déplacement professionnel à New York, elle rentre dans la galerie Felix Vercel sur Madison Avenue pour y voir une exposition, et explique que son ls aussi est peintre. M. Vercel propose alors de rencontrer Michel dans sa galerie parisienne lorsqu’il rentrera, et c’est nalement en 1970 que Michel prend la décision de se consacrer à temps complet à la peinture. Sa carrière démarre avec ce marchand d’art qui le prend sous contrat et l’expose à Paris et New York.
C’est la grande vogue du naïf. Michel trouve très vite la voie du succès, à raison d’une exposition par an entre 1970 et 1988. Il se constitue alors une œuvre de qualité reconnue par des collectionneurs tant en Europe qu’aux Etats Unis.
Pendant près de 20 ans, la famille Loeb habite en Ile-de- France, mais France rêvait d’une résidence secondaire en Provence a n de pouvoir « manger des cerises »...
C’est ainsi qu’ils viennent passer un weekend chez des amis à Oppède, et qu’ils achètent leur première résidence secondaire face au Luberon. Après quelques années, cette veille ferme entière- ment rénovée par France va devenir leur résidence principale. Au- jourd’hui, Michel s’est totalement acclimaté à la vie à la campagne, au milieu des vignes et des oliviers, où il travaille dans son atelier tous les jours de l’année, jusqu’à y dormir fréquemment.
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