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Il faut sauver Mathilde !

            Un texte d’Alban Caddet d’après Guy de Maupassant

            C’était une de ces jolies et charmantes filles, nées, dans la famille du ministre. Elle avait
            reçu il y a déjà quelques mois de ça, sa dot, de plusieurs milliers de francs qui lui
            permettait de vivre aisément et de se marier avec un homme beau et plutôt attentionné.
            Mathilde l’aimait beaucoup. Elle avait acquis, grâce à sa grande fortune une magnifique
            rivière de diamants. Elle  connaissait étant plus jeune, une amie du nom de Jeanne
            Forestier, elles s’appréciaient beaucoup et se voyaient souvent pour les causeries de cinq
            heures. Le jour du bal que le père de Mathilde avait préparé arriva ! Mathilde comme à
            son habitude sortit la plus belle robe de son armoire, une jaune, et elle s’apprêta à sortir
            de son coffret la belle parure, mais problème, elle n’était plus dedans ! Mathilde devint
            folle, elle s’assit sur le sol, se releva, cria ! Puis elle commença à réfléchir :
            - «Elle à dû tomber par terre quand je l’ai essayée la dernière fois !» se dit-elle.
            - «Quelqu’un me l’as sûrement prise dès que le coffret était ouvert !» pensa-t-elle aussi.
            Mathilde décida donc d’aller voir quelques personnes de son entourage, hélas personne
            ne l’avais trouvée ou même aperçue. Mathilde commençait à perdre ses moyens, il fallait
            faire vite le bal commencerait bientôt. Quand approchèrent cinq heures de l’après midi,
            Mathilde se rendit chez son amie, Mme Forestier, pour boire le café. En arrivant dans le
            somptueux salon de Jeanne, Mathilde remarqua au premier coup d’œil qu’elle portait à
            son cou un tout nouveau bijou, magnifique et sûrement d’une grande valeur ! Ça y est tout
            était clair pour Mathilde, c’était Mme Forestier qui avait volé la parure lors de la fête chez
            le ministre. Mais Mathilde repensa à cette pauvre Jeanne qui n’avait ni robe, ni bijoux pour
            se vêtir et décida avec beaucoup de bonté de laisser la parure à Jeanne et de faire
            comme s’il ne s’était rien passé. Mathilde retourna chez elle sans la parure mais fière
            d’avoir fait ce geste. Le mari de Mathilde arriva enfin chez lui et quelle ne fut pas sa
            surprise pour elle de le voir avec une boîte à la main. Mathilde s’empressa de l’ouvrir avec
            une grande de délicatesse.
            - «Une nouvelle parure !» s’écria Mathilde joyeusement.
            - «Mais comment as-tu su ?» Mathilde fini par aller au bal avec son mari, c’est le plus
            beau jour de sa vie disait-elle !

























                                            Le bal
                                            James Tissot
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