Page 106 - Livre Meytal taieb
P. 106
On ne peut pas comprendre les comptes d’Hachem
Il y a toujours une part d’inconnu que même le plus grand homme ne peut comprendre. Chlomo HaMelekh pensait avoir tout compris et il était le plus grand Hakham de tous les temps, pourtant il existe une Mitzva qui lui est restée incomprise : la vache rousse, que même Moché Rabbénou en personne n’a comprise... Cet enseignement nous démontre que l’homme est une créature qui contient toujours une part de manque dans la connaissance. Il peut arriver à dépasser les anges, et a beaucoup de points communs même avec Hachem qui l’a créé à Son Image, mais il ne faut pas oublier que l’on ne peut pas cerner Sa Hokhma infinie.
Mais lorsque l’homme ne comprend pas tout, cela peut le conduire à la rébellion... Quelqu’un m’a demandé une fois pourquoi notre génération ne porte pas des Tsadikim, des grands Justes comme avant. Un Hakham expliquait que dans ces temps révolus, étudier la Torah, était comme gravir une montagne. A l’époque déjà gravir une montagne était une grande difficulté : mais même de monter un peu déjà, à moitié, ou redescendre et remonter encore était un grand sentiment de service divin, les Tsadikim était remplis de joie sans besoin de parvenir au sommet de la montagne : chaque pas dans la montagne d’Hachem faisait plaisir à Ses enfants.
Pourquoi de nos jour n’arrive-t-on pas à atteindre cette grandeur d’âme ? Aujourd’hui celui qui veut gravir la montagne, veut arriver au sommet de la montagne ! S’il n’a l’espoir de parvenir au sommet... il ne veut même pas monter ! Cet espoir surestimé les démotive dès le début. Que tu comprennes tout ou non, tu as sur qui compter. On ne pourra jamais comprendre comment HaKadoch Baroukh Hou fait les choses, mais Il sait tout sur le passé, futur et présent, et Il a une Hachgakha, une Surveillance et Providence sur le moindre battement de tes cils !
-102-