Page 161 - Livre Meytal taieb
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Comment comprendre que je puisse chuter ?
COMMENT COMPRENDRE QUE JE PUISSE CHUTER ?
Jour après jour, au quo dien, l’homme n’a pas le même moral. On ne ressent pas la même joie ou la même adrénaline ; l’état d’esprit n’est pas le même : il y a crescendo et decrescendo, des montées et des descentes.
Mais Hakhamim disent que l’homme est confronté à des Néfilot, des chutes. Parfois il tombe... mais il faut savoir que chaque fois qu’il tombe c’est pour monter. Quand il tombe c’est pour dévoiler une valeur intérieure de sa vie : comme s’il y avait un trésor caché qui l’a end derrière chaque difficulté. S’il désespère d’a eindre un but souhaité pour lequel il lui semble trop peiner, qu’il se garde de sombrer dans le désespoir car il s’ensuit un péril d’être pris dans un engrenage de pièges.
Rabbi Na’hman dit que le désespoir n’existe pas. Ce qui signifie qu’il n’y a pas de désespoir. En réalité le fondement du désespoir vient du fait que l’homme ne perçoit pas les événements de manière vraie et profonde.
Hakhamim disent aussi que « Le Tsadik tombe sept fois mais toujours se relève. » Pourquoi parler de chute dans ce e expression et pourquoi citer le nombre sept ?
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