Page 163 - Livre Meytal taieb
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Comment comprendre que je puisse chuter ?
Pourtant s’il sait intégrer en lui, en ses membres, en son sang, la Torah HaKédocha, qu’il a étudié jusqu’à présent, et La vivre, il puisera en Elle les forces de comba re ce penchant de peur.
Lorsque l’étude est menée en profondeur, on trouve la force, quel que soit le niveau ou la transi on traversés, de vivre ce temps dans la Kédoucha, guidé par la Torah avec l’Aide d’HaChem.
Il faut connaitre, par la Torah, la manière de rester connecté à la Volonté Divine, même lorsque l’on tombe. Nous apprenons de notre Torah, que même d’une chute et de chaque descente on doit ramener un progrès, ou un enseignement. Après cela, à chaque montée on n’emprunte plus le chemin précédent et on ne marche plus dans les même empreintes, on choisit la voie plus escarpée : on s’élève davantage !
Pour constater les progrès, il suffit de regarder en arrière : l’an dernier, et même six mois avant, trois mois avant ou il y a deux ans ; chacun peut reconnaître qu’à chaque fois qu’il était tombé, cet échec semblait sur le moment insupportable, mais avec du recul il comprend que la clef de tout réside dans la pa ence de comprendre qu’il y a une sagesse que l’on acquiert avec le temps, et non par les paroles.
Je ne peux pas tout comprendre, certaines choses m’échappent, que je ne pourrai comprendre qu’en tombant : je pars récupérer une part de sainteté cachée en moi que je dévoile pour moi­même.
C’est ainsi, progressivement que l’homme découvre son intériorité.
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