Page 188 - Livre Meytal taieb
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Comment grandir chaque jour
Tu peux participer à un cours de Torah au sein duquel tu t’es senti en fusion avec HaChem, mais à peine en quittant cet endroit et te retrouvant dans la rue, dans un transport en commun, si quelqu’un te prend ta place, tes traits de caractère vont ressortir. Quelle Mida vas- tu employer : Rakhamim (miséricorde) ? Din (rigueur) ? Vas-tu crier ou vas-tu dialoguer avec patience ? Qui seras-tu alors ?
Nous sommes effectivement mêlés à ce monde-ci, témoins des publicités, usagers des transports, en contact avec la population et soumis à des paroles, en direct, au téléphone ou par tous médias... Cela crée un mélange, de tous les contacts, de tout ce que nos yeux voient, de tout ce que l’on goûte, de tous ces lieux que l’on visite... qui appartient à ce monde que l’on appelle ici-bas. Si dans ce monde- ci je me révèle dans la Sainteté, c’est un accomplissement exceptionnel aux Yeux d’HaChem. Et en me révélant un petit peu saint, de Là-Haut On me sanctifie beaucoup.
En réalité c’est le début qui est difficile. Pour chaque journée passée à exploiter le maximum de sainteté à répandre, le Yetzer Hara ne me laisse pas de répit : il ne veut me laisser passer aucune journée dans une Kédoucha Chéléma, sans entendre de Lachon Hara, ni sans un excès de gourmandise, ni sans des divertissements nuisibles tels que l’écoute de mauvaises chansons, ou la fréquentation de lieux pervertis tels les cafés par exemple...
comme pour nous qui sommes en contact et confrontés à tant de stimuli dont le but est de nous détourner de nos quatre coudées de Kédoucha dans ce monde-ci.
Pour une personne retirée dans un désert ou dans une grotte en lien exclusif avec HaChem, où est le problème ? Qu’est-ce qui le dérangerait dans son Avoda, les oiseaux ?
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