Page 30 - Livre Meytal taieb
P. 30

Se préserver du doute
Donc Moché Rabbénou parle avec le peuple et la totalité du Sefer Dévarim de la Torah est cité en un seul jour. A ce moment toutes les bouches se sont ouvertes, tout celui qui ne pouvait parler à ce jour a ouvert sa bouche : l’âne a parlé, la terre a ouvert sa bouche voulant empêcher les Tsadikim de réaliser leurs Tikkounim, c’était une nouvelle création qui les a avalés.
Le monde repose sur dix Maamarot par lesquelles il a été créé. La racine du mot Amar inclut trois éléments de base : le feu, l’eau et le vent. Ce qui signifie que toute notre existence dépend des paroles, des Dibourim.
Pour Emori et Si’hon on retrouve la même racine : le Dibour, la parole. Cependant ils sont venus pour détruire la racine de cette force de parler, les dix Maamarot par lesquelles le monde a été créé.
Balak a vu que le ‘Am Israël a combattu le roi de Si’hon et s’en est inquiété. Il était déjà témoin de la puissance de l’Egypte précédant la Sortie du Klal Israël et il pouvait témoigner de ce combat du ‘Am Israël contre les Egyptiens, dont il est sorti vainqueur.
Balak craint à présent qu’Israël vienne déraciner son Avoda Zara, la force du mal centralisant toute la Sitra a’hara, le côté du mal, dans le monde.
Combattant les Egyptiens Les Bnei Israël ont annulé la force de Paro et maintenant ils s’apprêtent à annuler la force de Balak et de Bil’am. L’enjeu de la guerre dans cette histoire est basé sur la parole... Balak et Bil’am lancent la tentative d’étouffer tout le système de Sainteté du ‘Am Israël.
Moché Rabbénou est alors le vecteur principal de Kédoucha dans le monde, et Bil’am est à l’opposé le vecteur de Toum’a, d’impureté. On comprend de ce constat d’opposition pourquoi Hakhamim
-26-


































































































   28   29   30   31   32