Page 29 - Livre Meytal taieb
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Se préserver du doute
Ces créations ayant pour base les lettres saintes les Otiot, lettres hébraïques. Comprenons que les lettres de l’Alef Beth associées sont autant de bâtisses, de constructions.
La matière brute est donnée... Ce qui compte maintenant c’est comment je vais choisir et associer ces lettres existantes. De bonnes associations sont nommées Dibourim tovim : de bonnes paroles, de bonnes pensées, le bon œil, la bonne écoute. L’importance dans notre vie c’est d’arranger les associations de lettres pour construire par le biais de la Kédoucha.
Jugeons donc l’importance capitale de notre parole ! C’est écrit « N’aie pas peur ver, Yaakov ! ». Toute notre force se situe dans notre bouche, comme chez le ver ! La plus grande force qu’HaChem a donné au Klal Israël se situe dans la bouche par le maniement du Lachon HaKodech et ses Otiot, par lequel on peut élever toute la création dans le spirituel.
Et à l’inverse on peut ‘Halila tout descendre par une mauvaise utilisation du Lachon HaKodech.
Moché Rabbénou avait au début de sa mission une difficulté à parler, il était bègue. Evidemment chacun récupère une réparation spéciale en son existence dans le ‘Olam Hazé et le défaut qui saute aux yeux d’emblée chez quelqu’un est toujours à l’opposé de son but. Par exemple HaKhamim disent qu’un fruit doit être doux à la fin, mais au début il est très amer.
Du fait que Moché Rabbénou était choisi pour incarner la bouche qui s’ouvre et donne la Torah au Klal Israël, il a donc rencontré dans ses premières apparitions des difficultés avec sa bouche. A l’aboutissement il est devenu Roch HaMedabrim, le porte-parole, comme c’est écrit « Voici les paroles que Moché a parlé de l’autre côté du Jourdain ».
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