Page 48 - Livre Meytal taieb
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Vivre et grandir à travers la Torah
Parfois dans la vie il faut utiliser ce mot « Je n’ai pas le choix » : les Hakhamim et Tsadikim s’imaginaient des Guéhinom à attendre s’ils faisaient une faute ; ce qui les aidait beaucoup à progresser.
En effet c’est néfaste que les Midot me contrôlent, mais au contraire je dois les contrôler. Alors au début je dois les déraciner et après j’apprends à les contrôler
Je ne suis pas bien en étant contrôlée par les Midot. Par exemple en voulant arrêter de fumer, je dois au début imaginer et me concentrer sur de nombreux aspects ; mon cerveau doit contrôler tous les sentiments enracinés dans le corps à la fois et dans les envies, et par ce travail on peut arrêter la cigarette. Et je suis bien lorsque j’ai dominé la cigarette et que ce n’est donc plus elle qui me contrôle.
Il faut arriver à être au-dessus des choses. Ainsi le Hafets Haim a dit qu’avant que tu sortes la parole tu la contrôles et qu’une fois qu’elle est sortie c’elle qui te contrôle. Il faut toujours avoir la maîtrise des événements et de ses sentiments.
Ainsi pour une calèche tirée par des chevaux, si tu la diriges bien, le cheval fais ce que tu veux et t’obéit mais s’il voit que tu as la main légère il t’entraine Has veShalom et c’est lui qui fait ce qu’il veut de toi.
Donc nous avons une âme animale, Nefesh Beemit en nous, ainsi qu’une âme sainte, Nechama Elokit. Et la guerre entre toutes deux est de toujours, ce n’est pas nouveau. La Nefesh HaBeemit veut contrôler le corps pour amener l’obscurité, la tristesse, l’imagination jusqu’à ce que l’homme soit paralysé et ne soit plus bon à rien ‘Halila : il vit constamment dans la mort et appelle cela une vie.
Quand la Torah te dit tu choisiras la vie, elle te commande de contrôler les événements et de ne pas te laisser contrôler.
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