Page 55 - Livre Meytal taieb
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Savoir écouter l’autre
SAVOIR ECOUTER L’AUTRE
Il y a écouter et il y a entendre... Ecouter n’est pas entendre, parce qu’entendre se concrétise par le moyen de l’oreille ; tandis que pour écouter on a besoin du cœur. Ce que l’on écoute pénètre droit au cœur.
Lorsque j’écoute quelqu’un, j’analyse, je tiens compte de ce qu’il me dit. Pour une telle qualité d’écoute, il n’est pas possible d’avoir un tempérament égoïste : pour écouter l’autre je dois m’imposer de m’adapter à son niveau actuel.
C’est une vraie une spécialité, un vrai métier ! Par l’écoute je montre à mon interlocuteur que son sujet m’intéresse, que je m’intéresse à ce qu’il traverse, et à ce qu’il pense, ce qui est le caractère d’une grande personne.
Un bébé au contraire crie à répétition pour qu’on s’occupe de lui – que notre Créateur le protège ! - mais le grand est apte à écouter et ne se contente pas de ses propres besoins.
Il y a beaucoup de gens qui vivent à travers une grande détresse et qui ressentent une Hakpada, une rigueur pointilleuse envers leurs proches, parce qu’ils ont développé peine et rancune au fur et à mesure des années de ne pas avoir été écoutés. Aujourd’hui la maladie de la génération c’est la solitude : on est entouré de beaucoup de gens, mais on n’a pas vraiment quelqu’un avec qui parler.
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