Page 88 - Livre Meytal taieb
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Mon building spirituel
L’Admour de Kotsk a dit « Si je suis moi, c’est parce que tu es toi ».
Il faut que chacun soit soi-même, alors on s’épanouit parce chacun est à sa place, comprenant que chacun a sa propre « valise ». Construire les bases de ma vie, c’est s’attacher à fonder en premier lieu les bases de mon âme : un travail qui commence à l’intérieur, par le travail des Midot : les qualités morales.
Je dois après ce préambule m’attacher à travailler sur mon extériorité par l’application des Mitzvot : les préceptes de la Torah. Le fondement, l’intériorité de ma construction, est bâti par la manière ou le chemin de mon Avodat HaChem.
Comment est constitué notre système de valeur ? Nous devons chercher quelles entités nous sont dignes de valeur afin de devenir nos repères. Petit à petit l’homme construit ainsi son identité spirituelle et peut arriver à une Chlémout, à un parachèvement complet...
Si l’on n’a pas posé les bases, c’est comme construire un building de paille qui s’envolera à la moindre première tempête.
Nous découvrons donc qu’il existe des conditions pour entrer dans une Avodat HaChem accomplie : on ne peut progresser dans l’Avoda que si l’on a posé des bases, c’est-à-dire que pour faire les Mitzvot il faut avant tout réparer ses Midot.
Les Mitzvot sont à placer en parallèle avec un travail sur ses traits de caractère.
Pour comprendre tout cela visualisons les Mitzvot comme des perles nombreuses enfilées une à une sur un fil : mais combien est indispensable ce fil qu’on nommera la crainte du Ciel, pour les assembler en un tout.
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